- EAN13
- 9782213689654
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 27/01/2016
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Fayard 32,00
Depuis le début de l’année 2011, le monde entier assiste, révolté, impuissant,
voire indifférent, à l’un des conflits les plus barbares depuis la fin de la
Seconde Guerre mondiale. Avec 250 000 morts, des centaines de milliers de
blessés, des millions de réfugiés et d’innombrables villes et villages en
ruine, la Syrie vit un véritable cauchemar.
Incapables de ramener à la raison un dictateur prêt à tout pour se maintenir
au pouvoir, réticents à fournir à l’opposition modérée l’assistance militaire
qu’elle réclamait, les pays occidentaux et d’autres acteurs régionaux se
montrent de plus en plus réceptifs aux sirènes de Moscou sans qui le régime
de Bachar al-Assad aurait sombré depuis longtemps. Aujourd’hui l’attention du
monde entier se détourne de la barbarie du clan Assad pour se focaliser sur
celle des djihadistes de l’Etat islamique. Des voix s’élèvent même pour
estimer que ce pouvoir à bout de souffle « pourrait être utile » dans la
guerre contre Daech.
Ce livre se propose d'expliquer comment le régime de Bachar al-Assad est
parvenu à se maintenir au pouvoir grâce au soutien indéfectible des Iraniens
et des Russes. Indifférents aux drames de 20 millions de Syriens, Moscou et
Téhéran défendent leurs intérêts dans la région et ont beau jeu de rappeler
les fautes multiples commises dans le passé par Washington et certains pays du
Golfe largement responsables de l’essor du djihadisme.
Ignace Dalle, journaliste, fut chargé des questions arabes à l’AFP, en poste à
Beyrouth, à Amman puis au Caire, et enfin à Rabat.
Wladimir Glasman est né au Maroc. Agrégé d’arabe, il a, comme diplomate,
exercé ses fonctions notamment en Algérie, en Jordanie, et en Syrie pendant
près de dix ans.
voire indifférent, à l’un des conflits les plus barbares depuis la fin de la
Seconde Guerre mondiale. Avec 250 000 morts, des centaines de milliers de
blessés, des millions de réfugiés et d’innombrables villes et villages en
ruine, la Syrie vit un véritable cauchemar.
Incapables de ramener à la raison un dictateur prêt à tout pour se maintenir
au pouvoir, réticents à fournir à l’opposition modérée l’assistance militaire
qu’elle réclamait, les pays occidentaux et d’autres acteurs régionaux se
montrent de plus en plus réceptifs aux sirènes de Moscou sans qui le régime
de Bachar al-Assad aurait sombré depuis longtemps. Aujourd’hui l’attention du
monde entier se détourne de la barbarie du clan Assad pour se focaliser sur
celle des djihadistes de l’Etat islamique. Des voix s’élèvent même pour
estimer que ce pouvoir à bout de souffle « pourrait être utile » dans la
guerre contre Daech.
Ce livre se propose d'expliquer comment le régime de Bachar al-Assad est
parvenu à se maintenir au pouvoir grâce au soutien indéfectible des Iraniens
et des Russes. Indifférents aux drames de 20 millions de Syriens, Moscou et
Téhéran défendent leurs intérêts dans la région et ont beau jeu de rappeler
les fautes multiples commises dans le passé par Washington et certains pays du
Golfe largement responsables de l’essor du djihadisme.
Ignace Dalle, journaliste, fut chargé des questions arabes à l’AFP, en poste à
Beyrouth, à Amman puis au Caire, et enfin à Rabat.
Wladimir Glasman est né au Maroc. Agrégé d’arabe, il a, comme diplomate,
exercé ses fonctions notamment en Algérie, en Jordanie, et en Syrie pendant
près de dix ans.
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