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Israël-Palestine, Voyage au coeur de l'occupation
EAN13
9782955634523
ISBN
978-2-9556345-2-3
Nombre de pages
118
Langue
français
Langue d'origine
arabe
Fiches UNIMARC
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Israël-Palestine

Voyage au coeur de l'occupation

De

Édité par

Non commercialisé sur notre site
Les dictons satiriques sur les villes et les tribus d’Algérie attribués à Sidi Ahmed Benyoussef appartiennent à un genre de littérature populaire, très répandu chez les Sémites. Il consiste à décomposer un nom propre d’homme ou de pays et à en combiner les éléments de manière à en tirer un éloge ou un blâme, souvent aussi peu justifiés l’un que l’autre. L’allitération et l’homophonie jouent un grand rôle dans ces courtes satires dont la Bible nous offre le plus ancien specimen : je veux parler des Bénédictions de Jacob et de Moïse « où perce l’intention de recueillir les dictons satiriques ou laudatifs qui avaient cours sur chaque tribu ». Un des plus célèbres recueils de ce genre est le Raihan el Albab, distiques souvent obscènes, dirigés contre les tribus arabes d’Orient et encadrés dans un récit, évidemment de l’invention du conteur ou plutôt du collecteur de ces vers. Yazid Elraqqachi, le commensal du premier Khalife abbasside, Abou Elabbasse Elsaffah . On peut citer aussi, mais à un point de vue tout opposé, les dictons élogieux attribués à Amr ben Madikarib, par Abou Mikhnef Lout Benyahya, et présentant un contraste absolu avec ceux du Raihan . L'Afrique du nord possède aussi des dictons de ce genre, sous une forme moins littéraire que ceux du Raihan, quoiqu'ils soient attribués à des personnages instruits. En réalité ceux-ci n'en sont point les auteurs et leur qualité de marabout ne sert qu'à donner plus d'autorité à ces dictons, oeuvre collective et anonyme de plus d'une génération. Tels sont ceux qu’on met sous le nom d'Ahmed Benyoussef, d’Abderrahmane ben Medjdoub , de Yacoub Echarif, d’Ali Bounab , d’Abderrahmane Abouhamid, etc. Les premiers sont les plus répandus et bien que les ayant fréquemment sur les lèvres, quand il s'agit de blasonner leurs voisins, les indigènes n'ont jamais pris soin de les conserver par écrit. C'est oralement que ceux qui s'en sont occupés les ont recueillis, comme je l'ai fait après eux : Walsin Esterhasy , Fl. Pharaon etc
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