- EAN13
- 9782213629339
- ISBN
- 978-2-213-62933-9
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 10/10/2006
- Collection
- Documents
- Nombre de pages
- 270
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,5 cm
- Poids
- 310 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 362.6
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
On tue les vieux
De Thierry Pons, Christophe Fernandez, Professeur Soubeyrand, Dominique Prédali
Fayard
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Placée dans le seul contexte économique, la vieillesse n'est plus envisagée qu'en termes de contraintes, de charges et d'inutilité. La grande défausse des États permet un véritable génocide gériatrique sans culpabilité, parce que lorsqu'on est vieux on doit mourir. Un génocide silencieux perpétré grâce aux incohérences et aux maltraitances qui font tous les ans plus de morts que la canicule.
De la prise en charge défaillante des vieux aux urgences à l'hécatombe des mauvaises orientations, sans parler des euthanasies, « tellement courantes, dit un médecin, que pour s'en convaincre il suffit d'aller dans les hôpitaux », tout contribue à accélérer leur fin. Ceux qui survivent à l'hôpital se retrouvent dans des maisons de retraite inadaptées à leur prise en charge. Abandonnés sans soins dans des établissements sous-dotés en personnel, les vieux dénutris, sous-médicalisés et surmédicamentés ne font pas long feu. La justice ne condamne que rarement ces « dysfonctionnements institutionnels ». La vie d'un vieux, au pire, ça vaut deux ans avec sursis.L'État se désengage d'autant plus volontiers du problème qu'il veut privatiser le secteur.
Reste à savoir à qui profite le crime?
De la prise en charge défaillante des vieux aux urgences à l'hécatombe des mauvaises orientations, sans parler des euthanasies, « tellement courantes, dit un médecin, que pour s'en convaincre il suffit d'aller dans les hôpitaux », tout contribue à accélérer leur fin. Ceux qui survivent à l'hôpital se retrouvent dans des maisons de retraite inadaptées à leur prise en charge. Abandonnés sans soins dans des établissements sous-dotés en personnel, les vieux dénutris, sous-médicalisés et surmédicamentés ne font pas long feu. La justice ne condamne que rarement ces « dysfonctionnements institutionnels ». La vie d'un vieux, au pire, ça vaut deux ans avec sursis.L'État se désengage d'autant plus volontiers du problème qu'il veut privatiser le secteur.
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