Pour suivre notre actualité, les rencontres d'auteurs, les ateliers, les coups de coeur... abonnez-vous à la newsletter de La Grande Ourse !

 

Zoc

Jade Khoo

Dargaud

  • Conseillé par (Libraire)
    30 juin 2022

    Zoc est une adolescente ordinaire, angoissée par l’avenir car elle ne sait pas ce qu’elle veut faire dans la vie.... Enfin, presque ordinaire. Elle tire un mystérieux pouvoir de ses cheveux : celui de puiser l’eau pour pouvoir la déplacer.
    Véritable rêverie atypique, Zoc nous parle du difficile passage à l’âge adulte, de l’acceptation de soi à travers ses différences. Un très beau message et un dessin magnifique.


  • Conseillé par (Libraire)
    7 avril 2022

    Une fable poétique et pleine de bons sentiments !

    ZOC est une jeune fille rêveuse qui a la faculté de "tirer l'eau" avec ses cheveux. Alors qu'elle tente de s'intégrer dans le monde des adultes en trouvant un job, elle va être missionnée pour évacuer l'eau d'un village qui a été inondé. Elle va donc tirer l'eau à des kilomètres de là et va rencontrer durant son périple un petit garçon qui, quant à lui, se met en feu en prenant la souffrance des gens.
    Sous forme d'une fable, cette BD traite avant tout de la difficulté à trouver sa place dans le monde.


  • Conseillé par (Libraire)
    31 mars 2022

    Poétique et fantastique

    « Zoc » 3 lettres comme le son d’une goutte d’eau qui tombe sur le sol. 3 lettres comme le prénom d’une adolescente rêveuse qui possède un don peu banal: ses cheveux attirent l’eau qui devient ru, ruisseau, fleuve quand elle avance dans le paysage. Aussi quand un conseiller d’orientation lui demande ce qu’elle veut faire plus tard, elle écrit « tirer de l’eau avec mes cheveux ».

    Le trait est léger et laisse la place aux couleurs douces du pastel, notamment pour des pleine-pages magnifiques, aux couleurs vives et brutes quand la réalité prend le pas sur la rêverie. Une Bd attachante, une balade poétique et fantastique.

    Chronique complète :

    « Zoc » trois lettres comme le son d’une goutte d’eau qui tombe sur le sol. Zoc trois lettres comme le prénom d’une adolescente rêveuse qui possède un don peu banal: ses cheveux attirent l’eau qui devient ru, ruisseau, fleuve quand elle avance dans le paysage. Aussi quand un conseiller d’orientation lui demande ce qu’elle veut faire plus tard, elle écrit « tirer de l’eau avec mes cheveux ».

    Cherchant un petit boulot pendant sa scolarité, on lui demande de déplacer les tonnes d’eau d’un village inondé et de les transporter dans un endroit plus propice. En route elle rencontre un petit homme aux yeux bleus, Kael, qui a quant à lui la singularité de prendre feu lorsque quelqu’un autour de lui, souffre psychologiquement ou physiquement. L’eau et le feu partent ainsi, réunis pour un drôle de voyage. Peut être alors pourront ils ensemble transformer les inondations et la souffrance humaine en nuages?

    Ainsi énoncé, cette histoire poétique et tendre peut ressembler à un conte pour enfants. Plus encore, à une fable pour adolescents qui cherchent leur avenir en faisant le bien. C’est difficile l’avenir à concevoir quand on est jeune, sans passion particulière, si ce n’est pour les Châtelets, « sortes de troubadours » au corps d’oiseau. Mais pourtant au delà du récit, en s’arrêtant un peu, le nez dans le bleu du ciel, on distingue aussi les difficultés à ne pas faire le mal même involontairement, à prendre les bonnes décisions pour le bien être de la Terre, à modifier et à guider la nature, comme Zoc guide le cours de l’eau, sans détruire l’existant. Tout est complexe et donne mille raisons à Kael de s’enflammer quand le monde s’embrase de colère.

    Au delà cependant de ces réflexions, on se laisse emporter comme les poissons dans le sillage de la chevelure de Zoc par une fable qui, au fur et à mesure de la balade de la jeune fille, respire la poésie des levers et des couchers de soleil, des oiseaux striant le ciel de leurs cris et de leurs vols hiératiques. On erre de jour et de nuit dans la région de Nemours, dans ce gâtinais métamorphosé en décor de rêve.

    Le dessin possède le trait simple du manga où quelques stries suffisent à exprimer les émotions d’un visage. Le trait est léger et laisse la place aux couleurs douces du pastel, notamment pour des pleine-pages magnifiques, aux couleurs vives et brutes quand la réalité prend le pas sur la rêverie. C’est une balade à laquelle nous sommes conviés.

    A vingt trois ans, Jade Khoo, nait à Fontainebleau, réalise avec Zoc, une Bd attachante, qui vous donne envie de reprendre l’album, de regarder le ciel et les nuages qui s’amoncellent, ou le soleil qui revient. De reprendre ses chaussures de marche ou d’aller pieds-nus dans le ruisseau qui coule derrière la chevelure de Zoc. Une balade poétique et fantastique.