On n'est plus des gens normaux

Entre documentaire et fiction, voici un premier roman réussi ! Justin Morin, journaliste, a suivi le procès d'un homme qui, un jour, fonce avec sa voiture dans une pizzeria. Il faisait beau, il y avait beaucoup de familles en terrasse... Beaucoup de blessés et une jeune fille, 13 ans, décède.
Cet homme resté mutique ne donnera jamais aucune explication...
Dans une première partie, l'auteur suit cette famille en deuil, au plus près, avec beaucoup d'empathie et sans pathos. C'est une première partie fulgurante qui vous laisse scotché.
Dans une seconde partie, il va essayer de comprendre, à travers le témoignage de la soeur du criminel, leur histoire. Cette histoire il l'imagine car la soeur refusera de lui parler. Il tente de comprendre l'indicible.
Justin Morin allie journalisme et fiction avec une grande sensibilité.

Vanessa

Justin Morin décrit un fait divers dans son livre « On n’est plus des gens normaux » en ajoutant toute sa sensibilité pour raconter les faits et analyser ses ressentis. En effet, ce sont les liens qui unissent les protagonistes, notamment des deux principales familles qui sont touchées par le drame, qui y sont relevés. Avec beaucoup de sensibilité, Justin Morin allie journalisme et fiction pour détailler les liens familiaux invisibles qui relient les membres d’une même famille, visibles lorsqu’un drame percute la vie de gens normaux. Un premier roman particulièrement réussi !
Chronique entière et illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/09/23/justin-morin-on-nest-plus/

Un livre entre le récit et le roman, nous entrainant au coeur d'un fait divers bouleversant.

Une lecture facile mais marquante !

Dans cet ouvrage, Justin Morin fait le récit d’un terrible drame à partir d’une histoire vraie, et des séquelles indélébiles sur les victimes et les proches du responsable.
Au cœur de leur intimité, il est un témoignage d’un choc familial dans l’attente d’un procès.
La dernière partie du livre se concentre sur la sœur du prévenu. Son refus de témoigner officiellement donne toute liberté d’écriture à l’auteur, permettant de réinventer et d’analyser l’indéfendable. Moins physiques mais tout aussi poignants, ces chapitres décortiquent le processus d’un jeune garçon n’ayant pas su grandir.

La démarche de J. Morin, empreinte d’une grande humanité, est tout simplement magnifique.

« Elle ouvre la bouche, le son est extirpé depuis le fond de son ventre. Je vais partir….. son frère serre les poings, il va hurler, l’image se fixe, les forces à peine assoupies se réveillent avec fracas, la maison tremble, à nouveau, présage de la tempête à venir »