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Conseils de lecture

18,00
Conseillé par (Libraire)
15 juin 2019

Un roman divertissant !

Un écrivain victime du syndrome de la page blanche se voit offrir le poste de gardien d'un monastère en Provence.
Le silence et la beauté du lieu devraient normalement permettre à notre auteur de retrouver l'inspiration. Mais c'est sans compter sur le morceau de corps qu'il retrouve dans son jardin ! ...
Ce paradis devient vite un enfer et chacun des habitants un suspect.

Mila


17,00
Conseillé par (Libraire)
15 juin 2019

Prix Révélation du Festival d'Angoulême 2019

Une BD loufoque, sensible, drôle mais aussi juste, terrible, grave, qui témoigne de ce qu'est la vie d'un autiste au quotidien et celle de ses proches.
On rit au début puis l'on pleure à la fin...

Conseillé par Sylvie


11,20
Conseillé par
8 juin 2019

Le ciel est toujours là qui creuse son chemin

Supervielle, c'est d'abord une voix qui me touche : une voix qui se confie, une voix qui appelle au dialogue, qui invite d’autres voix. C'est à nous qu'il parle, et tout est dans cette simplicité qui permet une proximité.

Le poète est celui qui plonge, et emporte son lecteur avec lui : « Je ne vais pas toujours seul au fond de moi-même (…) Je me fais des amis des grandes profondeurs ». Plongée dans l’océan ou dans le ciel, où les étoiles sont nos confidentes (il faut lire le merveilleux « Attendre que la Nuit… » !). Quand on plonge dans ce monde intérieur, il s'élargit au monde entier. Dedans, dehors, nuit et jour, ici et ailleurs sont un seul et même monde : en tout cas, la poésie y travaille.

La force de Supervielle, c’est ce beau désir de communication et de communion, désir de rejoindre. On sait d’où vient cette recherche éperdue et mélancolique : de la mort des parents lorsqu’il avait huit mois, de l’Uruguay lointain, du déracinement ; du sentiment de n’être pas à sa place. Mais il en fait un mouvement universel, d’une merveilleuse ampleur. Battements du cœur, flux et reflux de l’eau, course des chevaux et du soleil, portes qui s’ouvrent sur l’inconnu, voix qui appellent, gestes et pas : les « amis inconnus » de Supervielle nous accompagnent aussi.

Frédéric


22,00
Conseillé par (Libraire)
7 juin 2019

Un chant ensorcelant

Avec « Le Chant de l’assassin » R.J Ellory démontre qu’il est bien l’un des plus grands auteurs de romans noirs. Intrigue parfaite mais surtout personnages inoubliables dans une Amérique sombre et profonde. Du grand, très grand roman.

Henry Quinn a fréquenté pendant 3 ans en prison, Evan Riggs. Ce dernier charge Henry, qui vient d’être libéré, de porter à sa fille Sarah, qu’il n’a jamais connu, une lettre. Respectueux de sa promesse, le jeune homme emprisonné pour une bêtise, va partir à la recherche de cette mystérieuse enfant à Calvary, Texas. Sa venue va libérer des secrets enfouis, faire surgir des cadavres, et éclairer d’un jour nouveau le passé familial de Evan Riggs. Fidèle à sa technique de flash back, l’écrivain de Birmingham, alterne chapitre par chapitre, entre la quête de Henry et le passé de Evan. C’est un puzzle qui se reconstitue peu à peu entrainant le lecteur dans une spirale infernale où le poids des violences du passé explique tout. Ou presque tout.

Ellory qui vit en Angleterre mais qui a depuis son enfance rêvé de « l’Amérique » à travers des films, des romans de Faulkner à Hemingway, de la musique, nous emmène dans un Texas plus vrai que nature. Les communautés conservatrices vivent repliées sur elles mêmes préférant l’ordre à la vérité, l’oubli à la justice. Et quand survient un étranger, chargé simplement de porter une modeste lettre à une inconnue, près de trente années de silence risquent de se fissurer. L’écrivain maitrise à la perfection l’art du suspense et on est happé vers les dernières pages du roman qui ne quitte pas les mains du lecteur. Mais on ne saurait résumer ce livre à une enquête car l'auteur donne une dimension psychologique imposante à ces personnages et à travers leur quête décrit des êtres inoubliables. « Certains - quelques rares êtres exceptionnels - vous marquent à jamais de leur empreinte » écrit il. C’est le cas de deux frères, Evan et Carson diamétralement opposés, un paumé et artiste, l’autre froid et cynique. D’une femme Rebecca tiraillée entre l’amour partagé des deux frères. Des acteurs, potentats locaux tenus au silence par leur passé malodorant. Henry dans sa volonté de tenir sa promesse, bientôt accompagné de Evie, une jeune fille délurée forment au fil des pages un couple attachant contrastant avec la noirceur des habitants du lieu. Les « héros » positifs de Ellory, même imparfaits, sont dotés d’une humanité inoubliable.

Livre après livre, Ellory, plus que des intrigues, nous donne une image de la condition humaine, pointant nos faiblesses que certains cherchent à oublier dans l’alcool ou la musique, cette musique omniprésente et que l’on imagine mélancolique, nostalgique et triste. Comme nos vies.

Eric Rubert.

Chronique complète sur le site Unidivers.fr


Éditions de L'Olivier

22,50
Conseillé par (Libraire)
6 juin 2019

3 bonnes raisons de le lire

J'ai découvert Michael Ondaatje non pas avec le Patient anglais qui l'a rendu célèbre mais avec La table des autres, roman inspiré de son enfance passée au Sri Lanka. Ombres sur la Tamise est passionnant pour 3 raisons :
1- la première partie est écrite à hauteur d'enfant, ce qui apporte beaucoup de fantaisie dans une histoire pourtant sombre
2-il y a un vrai suspens et les secrets se dévoilent petit à petit dans la seconde partie lorsque le narrateur est devenu adulte
3-on apprend plein de choses sur le monde de l'espionnage juste après la Seconde guerre mondiale
Merci M. Ondaatje pour ce beau roman !

Aimé par Vanessa