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Conseils de lecture

17,00
Conseillé par (Libraire)
30 août 2018

Un album tendre, doux, et rose...

Depuis notamment, « Les petits ruisseaux », on connait les goûts de Rabaté pour, sans ordre de préférence, la campagne, les tracteurs, les petits coups de blanc, les cyclistes, les femmes d ‘âge mûr bien en chair. Quand on feuillète « Didier, la 5e roue du tracteur », on se dit que l’on est bien en terrain connu. Pourtant cette fois-ci c’est Ravard qui est au dessin mais Rabaté, scénariste ne pouvait oublier ses amours.

Comme le montre le tracteur de la couverture on ouvre donc un album ROSE. Flaschy, pétant, violent, un rose tout à fait normal pour une histoire à l’eau de la même couleur. Vous imaginez, Didier, 45 ans, est agriculteur en Bretagne. Il vit avec sa soeur, Soazic, dans une exploitation laitière, et surveille surtout ses … poires. Et ses hémorroïdes qui l’incitent un jour à chercher âme soeur par Meetic.

Bien sûr, les ventres sont gros. Bien entendu les vaches ont une panse gonflée. Évidemment les hommes boivent un peu trop. Mais à ces grosses ficelles sont associées de purs moments de gentillesse et de poésie. Rabat et Ravard aiment trop leurs personnages pour les ridiculiser et les trainer dans la bouse (de vache). Ils sont humains avec leur fragilité et leur sensibilité, parfois dissimulées mais toujours présentes. Ce n’est pas pour autant le monde de Disney et les situations rappellent l’attachement au réel. La Fête des Labours ressemble beaucoup à celle de votre commune. Serge se retrouve à la rue après la liquidation de son exploitation. Les suicides des agriculteurs sont évoqués mais l’humour et l’amour reprennent toujours le dessus. Et à l’image des populaires « Vieux Fourneaux » les dialogues savoureux restent dans les mémoires, comme ce cri de Coquinette, rencontrée sur Meetic et un peu « portée sur la chose » malgré son âge:

Avec « Didier », Rabaté et Ravard nous offrent un album tendre et doux. Et rose. Trois qualificatifs que cette BD illustre à merveille...


22,00
Conseillé par (Libraire)
29 août 2018

Une pépite !

Si vous ne devez lire qu'un seul livre en cette rentrée littéraire, n'hésitez plus !
Amy Liptrot, native des îles Orcades débarque à Londres lorsqu'elle a 18 ans. Dix ans plus tard, il faut se rendre à l'évidence : Amy est alcoolique. Les soirées jusqu'à l'excès ont eu raison de sa vie sociale et professionnelle.
Une seule solution : le soin.
Il faudra donc rentrer aux îles, faire face au passé et tenir bon.

Coup de cœur de la librairie !


20,00
Conseillé par (Libraire)
29 août 2018

Que reste-t-il lorsqu'on perd un ami de toujours ?

Une merveilleuse écriture pour évoquer l'amitié de deux jeunes garçons. Des bancs du lycée Lakanal à Paris aux jardins de Tokyo quand sera venu le temps de grandir, Michaël Ferrier cherche à retenir l'être aimé qui s'en est allé. Un très beau portrait, une écriture juste et sensible.

A ne pas rater en cette rentrée !

Coup de cœur de Mila.


6,40
Conseillé par (Libraire)
29 août 2018

Brûlant !

Que peut-on bien faire dans une petite ville de Finlande en hiver... ?
Un concours de sauna ! Un roman cru, bourré de testostérones.

Coup de cœur de Vanessa.


22,80
Conseillé par (Libraire)
27 août 2018

Roman choral d'une fluidité exceptionnelle.

Dans sa BD « Lulu femme nue », Etienne Davodeau racontait l’histoire d’une femme qui voulait s’échapper de son quotidien et de son foyer pour quelques jours. Dans son roman « Les Lisières », Olivier Adam scrutait les vies pavillonnaires au bord des cités. Dans ses livres, Silvia Avalonne, décrit la vie dans les grands immeubles italiens au bord des usines. Tous ont en commun de parler de ces « gens de peu », de ces vies qui ne font pas la une des journaux mais qui ressemblent de si près à la nôtre. Avec « Leurs enfants après eux », Nicolas Mathieu dans son deuxième roman, s’attache lui aussi à suivre, pendant quatre étés, des adolescents en mal de vivre, en recherche de repères dans une région touchée par la crise qui a aboli les valeurs et les repères. C’est dans une vallée de l’Est de la France, proche du Luxembourg, que vivent Anthony, Stephanie, Hacine ou Vanessa. C’est entre des zones pavillonnaires, des ZUP, des ZAC, des ZEP que ces adolescents de 14 ans en 1992, vont grandir, découvrir l’amour, l’argent, le sexe, le cloisonnement social.
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Dans ce roman choral, avec une fluidité exceptionnelle, et un style sans emphase, l’écrivain de Nancy nous transporte dans des vies qui n’ont pas besoin d'évènements exceptionnels pour être suivies. Un superbe livre de l’entre deux: entre deux générations, entre deux catégories sociales, entre deux lieux. Entre le lecteur et un écrivain magnifique.

Lire la chronique complète d'Eric Rubert sur le site unidivers.