Dans la famille "Philosophes", demandez le poète ! Le penseur américain déploie une pensée positive et rayonnante de l'existence, dans laquelle l'Homme est à l'écoute de la Nature et présent à sa vérité.
Une lecture solaire et tonique,
comme une baignade dans un torrent.

Comment imaginer l'inimaginable ?
Par les rêves.
Charlotte Beradt a collecté les rêves de 300 personnes à Berlin de 1933 à 1939. Activité interdite et dangereuse, comme rêver, respirer, vivre. Elle est frappée par l'emprise violente du totalitarisme sur les pensées intimes de ses compatriotes : les interdits, les hantises et les velléités de résistance déchiquettent le théâtre de la nuit en des ombres chinoises cruelles et surprenantes. Le rêve révèle les atrocités présentes et futures du régime, enregistre par avance leur ravage sur les vies.
Un travail magistral publié en 1966 par l'auteur en exil aux États-Unis.
AM

Deux articles et deux nouvelles pacifistes, étincelantes et chatoyantes d'intelligence et de sensibilité. Au seuil de la Grande Guerre, le maître viennois décrit avec une acuité visionnaire un monde de l'innocence perdue, où l'insouciance et la légèreté sont menacées par l'accélération du temps et des communications, par la pesanteur des contraintes étatiques, justifiant toutes les barbaries.
Alors qu'un lac, un homme, des larmes
pourraient suffire à nous rappeler à notre humanité commune, et à la douceur de vivre. AM

Philippe Lançon, terriblement mutilé lors de l'attentat de Charlie Hebdo, offre le récit sensible et d'une grande honnêteté de sa reconstruction.
Une reconstruction physique qui passe par 22 interventions chirurgicales de son visage... une reconstruction de la "vie d'après" où la musique, la littérature et la culture en général jouent un rôle majeur.
Sans pathos ni rancœur, c'est un témoignage sublime.

En adaptant le roman "Serena" de Ron Rash en BD, Pandolfo et Risbjerg portent le genre au plus haut, quand le dessin complète les mots pour les rendre plus forts encore. "Ce que femme veut, Dieu le veut" tel pourrait être le projet de Serena qui, dans les années 30 de récession économique, souhaite étendre l'empire forestier de son époux. Prête à tout pour réussir, vraiment à tout. Implacable, parfois terrifiant, le récit, magnifiquement illustré, prend des allures de thriller écologique. Une des plus grandes réussites BD du 1er semestre 2018. Voir la critique complète sur le site unidivers.fr