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Conseils de lecture

Actes Sud

8,70
Conseillé par (Libraire)
26 juillet 2022

Une lecture obsédante !

Une analyse fine du thème de la culpabilité et de l'injonction à être une "bonne victime".
Le personnage de Cléo n'entre dans aucune case (elle rappelle le récent procès d'Amber Heard !). Lola Lafon apporte un éclairage pertinent sur le sort des filles et des femmes du spectacle vivant. J'ai aussi été agréablement surprise par la lecture des rapports de classe. La multitude des perspectives mises face à face fait de ce roman une lecture obsédante !

Alice


Kiev - journal de guerre

Evgenia Belorusets

Christian Bourgois

18,00
Conseillé par (Libraire)
19 juillet 2022

Une leçon d'humanité

Le jeudi 24 février 2022, en se réveillant, Evguenia Belorusets découvre sur son portable la trace de huit appels manqués. « Une froide inquiétude s'est emparée de moi », écrit-elle . « J'ai appelé ma cousine,  parce que sa belle voix courageuse et rationnelle a toujours sur moi un effet tranquillisant. Elle a juste dit : Kiev a été bombardée. Une guerre a éclaté. »
La simplicité de ces premières phrases donne la tonalité du « journal de guerre » qu'Evguenia Belorusets commence a écrire ce 24 février, et qu'elle tiendra pendant 41 jours, jusqu'à ce qu'elle quitte Kiev pour Varsovie. Celle d'une chronique qui colle au plus près de ce qu'est la vie dans un pays qui a basculé du jour au lendemain dans la guerre, dans une ville désormais sous la menace permanente des bombes. Belorusets ne s'attarde pas sur les difficultés matérielles, les queues devant les quelques boutiques ouvertes ou les heures interminables dans les abris. Elle montre plutôt comment une ville continue à vivre. Chaque sortie (« en prenant son courage a deux mains ») est ainsi l'occasion de saisir des instants qui l'émerveillent, un café qui a miraculeusement rouvert, une distribution de fleurs aux dames qui font la queue devant une pharmacie, le 8 mars, à l'occasion de la journée mondiale des droits des femmes, la rencontre avec un groupe de jeunes gens restés à Kiev pour « sauver les animaux », et qui promènent des chiens avant un long couvre feu.
La forme même de ce journal est d'une grande simplicité : pas plus de deux ou trois pages par jour, et une ou deux photographies (car Belorusets es aussi photographe), en noir et blanc, d'une étonnante douceur : rues vides, ciels où la fumée des bombardements dessine d'étranges formes, images qui disent en creux la présence sourde de la guerre. Beaucoup de visages aussi, qui disent eux la dignité des habitants qui ont choisi de rester.
« Il n'y avait presque personne ans les rues de mon quartier aujourd'hui » écrit l'auteure sous la photographie d'un couple enlacé. « Mais tous ceux que j'ai croisés rayonnaient de chaleur humaine ».
C'est ce qu'on retient de ce livre : la chaleur humaine. Il est une leçon d'humanité, qui nous concerne tous.

Jean-Luc


13,50
Conseillé par (Libraire)
9 juillet 2022

Oui mais non !

Douce est vraiment gentille, beaucoup trop gentille ! Le problème c'est qu'elle n'arrive pas à dire "non"...
Même quand un garçon lui demande de sortir avec lui... Comment résoudre ce problème sans blesser personne ?
Heureusement une dénomée "Chuky" va peut-être pourvoir changer le destin de Douce.

Un roman drôle, frais et touchant.

Lou


1

Soleil

8,50
Conseillé par (Libraire)
9 juillet 2022

La tête dans les étoiles...

Genta souffre d'insomnie. Entre deux cours, il part se réfugier dans l'ancien observatoire de l'école. Il y découvre Magari elle aussi insomniaque. Tout les deux vont profiter de ces moments pour observer les étoiles et remettre en marche le club d'astronomie de l'école.

Une très belle balade de jour comme de nuit !

Lou


20,90
Conseillé par
3 juillet 2022

Justes colères !

L'histoire de la colère montre combien cette émotion a été dévalorisée par un discours dominant, et rabaissée comme le caprice des enfants, la folie irrationnelle des foules populaires, la crise hystérique des femmes ou la monstruosité des viragos. En distinguant la colère de la violence et de la haine, elle analyse les préjugés moraux, sociaux et politiques qui poussent à réprimer, détourner ou éluder ces revendications, au lieu d'oser y voir une manifestation de vitalité et d'énergie créatrice. Elle alerte également sur les risques de ce déni sur la santé et la démocratie, et invite à une écoute patiente de l'autre et du vivant. "Nous devrions aimer la colère, parce qu'elle est un art de vivre en commun sans rien perdre de soi."

Anne-Marie