Notre sélection pour les fêtes !!
Beaux-livres
" La vie des femmes est un éternel recommencement. Chaque jour elles doivent prouver la légitimité de leur existence à part entière avec l'autre sexe. Chaque matin elles doivent être à la fois mères, amantes, travailleuses en assumant la charge mentale que nécessite ce détriplement de personnalité. Chaque jour des hommes disent aux femmes : "Ça va mieux aujourd'hui qu'avant, non ? Alors de quoi vous plaignez-vous ?". Les hommes ont raison mais partiellement car, s'il est indéniable que les droits et les acquis des femmes ont fait un bond vertigineux depuis plus d'un siècle en Occident, il n'en reste pas moins que la lutte pour l'égalité femme/homme n'est pas un chemin pavé de roses où les droits les plus fondamentaux sont sanctuarisés et acquis pour toujours.Aujourd'hui l'art n'est plus un interdit lorsqu'on naît de sexe féminin mais ce n'est pas pour autant que les obstacles sont tous levés. Ces femmes ont des destins extraordinaires, la force morale et psychique dont elles ont du faire preuve pour continuer à créer malgré les épreuves force l'admiration comme le constat qu'elles n'ont pas mis leur énergie à se faire connaître mais plutôt à persévérer."Laure Adler
Le catalogue de l’exposition « Monet Mitchell », organisée à la Fondation Louis Vuitton en partenariat avec le musée Marmottan Monet, explore les correspondances entre les œuvres tardives de Claude Monet (1914-1926), qui anticipent les débuts de l’abstraction, et les peintures de Joan Mitchell (1925-1992).
Peintre américaine issue de l’expressionnisme abstrait, Joan Mitchell voyage en France dès 1948 et s’installe en 1968 à Vétheuil, lieu d’inspiration où vécut aussi Monet de 1878 à 1881.
Les chefs-d’œuvre et les essais ici réunis soulignent les points de convergence liés à la couleur, à la lumière, à la gestualité, à la nature et aux paysages de Giverny et Vétheuil, qui ont profondément inspiré les deux artistes.
En 1954, juste après sa mort, les biens de Frida Kahlo sont mis sous scellés dans la Casa Azul, à Mexico, la célèbre « maison bleue » où elle vécut toute sa vie.
Un demi-siècle plus tard, ses vêtements, bijoux, cosmétiques et d'autres objets personnels ont été retrouvés dans des malles, des armoires, des tiroirs, dans la salle de bains et la cave de la maison. En présentant sa garde-robe et en la confrontant aux nombreuses photographies de l'artiste - mais aussi à ses célèbres autoportraits -, ce livre offre une perspective nouvelle sur la personnalité de Frida, dont le charisme et le style unique continuent de captiver.
Rosa Bonheur (1822-1899)
[exposition, bordeaux, musée des beaux-arts, du 18 mai au 18 septembre 2022 ; paris, musée d'orsay, 18 octobre 2022-15 janvier 2023]
De Sandra Buratti-Hasan, Leïla Jarbouai
Flammarion
Personnalité fascinante, Rosa Bonheur (1822-1899) est l'artiste des paradoxes. Créatrice hors norme encore trop méconnue, elle fut pourtant la meilleure artiste animalière de son temps et sut imposer, dans ce XIXᵉ siècle très corseté, sa liberté et son indépendance.Sans anthropomorphisme ni sentimentalisme, ses peintures et dessins insufflent la vie aux animaux qu'elle observait inlassablement. Plus que jamais, au XXIᵉ siècle, regarder l'art de Rosa Bonheur nous permet une nouvelle rencontre avec le vivant, et nous aide à mieux habiter le monde.Réalisé à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'artiste, cet ouvrage polyphonique accueille de nombreux spécialistes à la croisée de divers champs disciplinaires afin de donner à voir toute la richesse et la modernité de Rosa Bonheur.
Véritable célébration de la neige, ce coffret, accompagné d’un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d’une soixantaine d’œuvres des plus grands maîtres de l’estampe japonaise. Empreintes de poésie et de raffinement, ces images témoignent de l’étonnante virtuosité picturale d’artistes tels que Hokusai, Hiroshige, Harunobu ou Hasui, qui ont su transcrire la blancheur immaculée de la neige dans ses nuances les plus subtiles, mais aussi relever ce défi : peindre l’absence de couleur. Villages de montagne ensevelis sous la neige, temples et pagodes dans la solitude ouatée de l’hiver, neiges éternelles sur la cime du Fuji… autant de vues qui nous invitent, en accord avec la conception même de l’ukiyo-e, à vivre uniquement le moment présent, à nous livrer tout entiers à la contemplation de la nature.