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12,50

Mon père mort me montre deux brins de muguet rouge. Il me dit qu'un jeune homme là-bas, dans une montagne du Jura, a inventé ce muguet et envisage de le répandre sur le monde. Il m'invite à aller le voir. L'homme tient une auberge au bord d'un lac. J'y mange une omelette, bois un vin de paille. Quand je lui parle des fleurs, mon hôte me conduit au-dessus d'un pré en pente : des dizaines de muguets rouges fraîchement poussés s'apprêtent à incendier la plaine. Je reviens vers mon père, lui demande qui est cet homme. Il me répond que c'est une partie de sa famille dont il ne m'avait encore jamais parlé. Va les voir, me dit-il, apprends à les reconnaître. C. B.


François Cheng

Herne

33,00

Depuis les années 1970, François Cheng a construit pas à pas une œuvre riche et complexe à la croisée de l’Orient et de l’Occident, du taoïsme et du christianisme, de la poésie et de la fiction. Son écriture singulière irrigue la littérature française d’une voix limpide et vivifiante qui résonne au travers d’une œuvre polymorphe : poésie, fiction, essais, calligraphie,… Le format d’un Cahier de L’Herne est propice pour interroger ce parcours singulier. Comprenant des interventions extrêmement variées autour de la figure de l’écrivain et de son œuvre, mêlant regards critiques et interventions plus personnelles d’écrivains ou d’artistes jalonnés d’un grand nombre d’inédits de l’auteur, ce volume permet aux lecteurs de prendre la mesure de cette œuvre marquante. Les thématiques essentielles dans l’œuvre de François Cheng (la spiritualité, la nature, la religion,…) s’entremêlent au fil des pages pour faire entendre la voix du poète, mais aussi celles du penseur et de l’artiste.


15,00

« Ils commencent par là. Par la suspension. Ils mettent, pour la toute première fois, les deux pieds dans l’océan. Ils s’y glissent. A des milliers de kilomètres de toute plage.»
A bord d’un cargo de marchandises qui traverse l’Atlantique, l’équipage décide un jour, d’un commun accord, de s’offrir une baignade en pleine mer, brèche clandestine dans le cours des choses. De cette baignade, à laquelle seule la commandante ne participe pas, naît un vertige qui contamine la suite du voyage. Le bateau n’est-il pas en train de prendre son indépendance ?
Ultramarins sacre l’irruption du mystère dans la routine et l’ivresse de la dérive.


Coffret deux volumes à tirage limité

Gallimard

125,00

Pour un nombre considérable de lecteurs, À la recherche du temps perdu est une oeuvre à part, la référence, le Livre.
Au catalogue de la Pléiade, le coffret réunissant ses quatre volumes fait figure de navire amiral. L'établissement du texte, l'appareil critique, les Esquisses qui révèlent le roman en formation rendent cette édition irremplaçable. Selon toute vraisemblance, ce n'est que par crainte de devoir acquitter un supplément de bagage que les voyageurs ne l'emportent pas plus souvent sur l'île déserte.

À l'occasion du centième anniversaire de la mort de Proust, la Pléiade propose à titre exceptionnel, et à tirage limité, le texte de la Recherche, intégral et nu (les notes et les Esquisses restant l'apanage de l'édition en quatre volumes), en deux tomes d'environ 1500 pages chacun. Ce tirage satisfera les globe-trotters, sans leur être réservé. Les sédentaires le placeront près de leur fauteuil. Les promeneurs le glisseront dans leurs poches. Toute table de chevet pourra l'accueillir.
Une oeuvre-monde, toujours à portée de main, explorable à l'infini.


Grand prix des lectrices ELLE 2023, Prix Décembre 2022, Prix Les Inrockuptibles 2022

Stock

19,50

Prix Décembre 2022.
Prix Les Inrockuptibles 2022.


« Le 18 août 2021, j’ai passé la nuit au Musée Anne Frank, dans l’Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu’il n’en sait pas grand-chose. Comment l’appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment.

Est-ce un témoignage, un testament, une œuvre ?
Celle d’une jeune fille, qui n’aura pour tout voyage qu’un escalier à monter et à descendre, moins d’une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l’imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J’imaginais la nuit propice à accueillir l’absence d’Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s’est habitée, éclairée de reflets ; au cœur de l’Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver. » Lola Lafon.