- EAN13
- 3328140022360
- Éditeur
- Des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 21/08/2017
- Collection
- La Bibliothèque des voix
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Cécile et Raymond coulent des jours heureux dans l’insouciance enivrante de
l’été. Le père enchaîne les conquêtes faciles et se lasse déjà de la belle
Elsa quand sa fille échange ses premiers baisers avec le jeune Cyril. Arrive
Anne, âme superbe et cultivée, qui subjugue Raymond. Installée chez le veuf et
sa fille, elle se donne pour mission d’ordonner ce chaos. Fascinée mais
blessée qu’elle juge leur mode de vie frivole inférieur au sien, Cécile tire
les ficelles pour lui jouer un tour qu’Anne paiera très cher. Écrit à moins de
dix-huit ans, ce roman à l’amoralité sulfureuse fera en 1954 le succès
fulgurant de Françoise Sagan. « Elle pleurait. Alors je compris brusquement
que je m’étais attaquée à un être vivant et sensible, et non pas à une entité.
Elle avait dû être une petite fille, un peu secrète, puis une adolescente,
puis une femme. Elle avait quarante ans, elle était seule, elle aimait un
homme et elle avait espéré être heureuse avec lui dix ans, vingt ans peut-
être. Et moi… le visage, ce visage, c’était mon œuvre. J’étais pétrifiée, je
tremblais de tout mon corps contre la portière. » F.S.
l’été. Le père enchaîne les conquêtes faciles et se lasse déjà de la belle
Elsa quand sa fille échange ses premiers baisers avec le jeune Cyril. Arrive
Anne, âme superbe et cultivée, qui subjugue Raymond. Installée chez le veuf et
sa fille, elle se donne pour mission d’ordonner ce chaos. Fascinée mais
blessée qu’elle juge leur mode de vie frivole inférieur au sien, Cécile tire
les ficelles pour lui jouer un tour qu’Anne paiera très cher. Écrit à moins de
dix-huit ans, ce roman à l’amoralité sulfureuse fera en 1954 le succès
fulgurant de Françoise Sagan. « Elle pleurait. Alors je compris brusquement
que je m’étais attaquée à un être vivant et sensible, et non pas à une entité.
Elle avait dû être une petite fille, un peu secrète, puis une adolescente,
puis une femme. Elle avait quarante ans, elle était seule, elle aimait un
homme et elle avait espéré être heureuse avec lui dix ans, vingt ans peut-
être. Et moi… le visage, ce visage, c’était mon œuvre. J’étais pétrifiée, je
tremblais de tout mon corps contre la portière. » F.S.
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