- EAN13
- 9782072946417
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 04/03/2021
- Collection
- Tracts
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 3,90
« Ils disposaient instinctivement la Pandémie après les autres grandes
créatures mythiques dont on avait le souvenir, acceptant de la prendre pour ce
qu’elle était bel et bien : une contagion des esprits avant une contagion des
corps. » Alessandro Baricco Il faudrait réussir à envisager la Pandémie en
tant que créature mythique. Beaucoup plus complexe qu’une simple urgence
sanitaire, celle-ci semble plutôt être une construction collective dans
laquelle différents savoirs et de nombreuses ignorances ont contribué au
partage manifeste d’un même objectif, analyse Alessandro Baricco dans ces
trente-trois fragments écrits près d’un an après l’apparition de la Covid-19.
Cette figure a gagné et occupé pleinement les esprits à la faveur de
l’avènement de la civilisation numérique, plus rapidement que le virus n’a
infecté les corps. C’est un phénomène artificiel, certes : un produit de
l’homme. Mais confondre artificiel et irréel serait une erreur stupide, car le
mythe est peut-être la créature la plus réelle qui soit. Cet événement que
nous vivons. Ce que nous cherchons.
créatures mythiques dont on avait le souvenir, acceptant de la prendre pour ce
qu’elle était bel et bien : une contagion des esprits avant une contagion des
corps. » Alessandro Baricco Il faudrait réussir à envisager la Pandémie en
tant que créature mythique. Beaucoup plus complexe qu’une simple urgence
sanitaire, celle-ci semble plutôt être une construction collective dans
laquelle différents savoirs et de nombreuses ignorances ont contribué au
partage manifeste d’un même objectif, analyse Alessandro Baricco dans ces
trente-trois fragments écrits près d’un an après l’apparition de la Covid-19.
Cette figure a gagné et occupé pleinement les esprits à la faveur de
l’avènement de la civilisation numérique, plus rapidement que le virus n’a
infecté les corps. C’est un phénomène artificiel, certes : un produit de
l’homme. Mais confondre artificiel et irréel serait une erreur stupide, car le
mythe est peut-être la créature la plus réelle qui soit. Cet événement que
nous vivons. Ce que nous cherchons.
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