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Les nouvelles routes de notre servitude, Aliénation, normalisation, soumission
EAN13
9782246830269
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les nouvelles routes de notre servitude

Aliénation, normalisation, soumission

Grasset

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Internet, les réseaux sociaux et la multitude d’applications disponibles ont
radicalement bouleversé notre rapport au réel. Nous sommes comme envoûtés par
les promesses qu’ils portent et les possibilités infinies qu’ils ouvrent  ;
mais aussi sous leur dépendance, tant ces dispositifs se sont immiscés dans
notre quotidien.
Sur ce monde nouveau, beaucoup a été dit et écrit, tour à tour pour s’en
émerveiller, s’en émouvoir ou s’en inquiéter.
Cet essai propose une autre voie  : le propos n’est pas de dénigrer la
révolution numérique que nous vivons - aussi capitale que l’a été hier la
Révolution industrielle- ni le progrès technique, manifestation du génie
humain, mais de questionner la multiplication des contrôles que ces nouvelles
technologies imposent déjà à nos vies, dans tous ses aspects, à notre insu
souvent, de la part des Etats comme des géants de la Tech.
Miroir du nombrilisme individuel et refuge des revendications communautaires,
internet alimente les fractures sociales tout en promouvant un conformisme
normalisateur sous la contrainte de minorités galvanisées par des calculs
algorithmiques qui les persuade d’incarner la nouvelle doxa. Prenons garde de
ne pas «  offrir au peuple en masse l’holocauste du peuple en détail  »
(Benjamin Constant).
Quand l’outil de connaissance devient outil de surveillance et de contrôle,
quand on veut faire des valeurs (propres à chaque individu ou chaque groupe)
des normes (règles que tous doivent respecter), la pensée et la pratique
totalitaires ne sont pas loin.
Car même ce qui nous est présenté comme le recours à la dépendance aux Big
Tech, à savoir la prise en charge par la puissance publique, est un risque
majeur pour nos libertés, comme le montre la dérive chinoise longuement
développée ici  : deux faces de la même médaille de la sujétion (pile l’Etat
gagne, face l’internaute perd).
Ce sont ces nouvelles routes de la servitude volontaire que dévoile ici
l’auteur en trois parties  : aliénation, normalisation, soumission.
Parce que la liberté est le bien le plus précieux, surtout pour ceux qui en
sont privés, c’est pour la défendre et la restaurer que ce livre a été écrit.
Comme le disait Victor Hugo «  Sauvons la liberté, elle s’occupera du reste  !
».
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