- EAN13
- 9782851974822
- Éditeur
- L'Herne
- Date de publication
- 11/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Cahier de L'Herne N°120 : Pierre Michon
Dominique Viart, Philippe Artières, Agnès Castiglione
L'Herne
Autre version disponible
-
Papier - Herne 33,00
Les Cahiers de L’Herne entreprennent de saluer en Pierre Michon l’absolue
singularité d’une voix et d’une écriture qui n’en finit pas de surprendre et
d’enchanter un lectorat toujours plus vaste depuis l’apparition, en 1984, de
son premier ouvrage, Vies minuscules. Les livres de Pierre Michon, denses et
tendus dans leur beauté paradoxale, à la fois sauvage et classique, naturelle
et travaillée, ont depuis longtemps conquis une place de premier plan auprès
des écrivains, des lettrés et dans les milieux de la critique savante. Il est
alors naturel de solliciter dans ce volume les plus grands noms de la critique
universitaire — Jean-Pierre Richard, Henri Mitterrand ou Philippe Berthier —
tout en s’ouvrant à d’autres disciplines de la pensée et de la création :
l’Histoire (Patrick Boucheron, François Hartog), histoire de l’art et
anthropologie, géographie (Jean-Louis Tissier), la musique et arts plastiques
(Henri Cueco), l’art théâtral (Denis Podalydès), sans oublier la question de
la traduction (Élizabeth Deshays).
Ce Cahier est aussi l’occasion de convoquer autour de l’œuvre de Michon, les
textes et témoignages de grands critiques et écrivains comme Pietro Citati,
Maurice Nadeau ou Jacques Réda, et d’autres contemporains (Goffette,
Bergounioux, Echenoz ou Olivier Rolin) ou auteurs plus jeunes (Marie-Hélène
Lafon, Maylis de Kerangal) qui disent ici le pouvoir fécondant de cette
écriture éblouissante et rare. S’intéressant aussi à l’atelier littéraire, le
présent Cahier donne à lire nombre d’inédits ou textes rares de Michon :
premiers écrits mais aussi variantes, passages supprimés, chapitres
retranchés, toutes « victimes » de l’exigence de l’auteur qui opte pour le
fragment fulgurant et l’inachèvement.
Ainsi ce Cahier de L’Herne participe-t-il puissamment du rayonnement de
l’œuvre dense, lumineuse et féconde de cet immense écrivain aussi rare et
secret qu’exigeant — donnant toute sa véracité à cette remarque que
l’entreprise vient de susciter chez Jean-Pierre Richard à propos de notre
auteur : « Son silence si têtu, il faudrait alors l’entendre comme une sorte
de paradoxale, et réversible, insémination… ».
singularité d’une voix et d’une écriture qui n’en finit pas de surprendre et
d’enchanter un lectorat toujours plus vaste depuis l’apparition, en 1984, de
son premier ouvrage, Vies minuscules. Les livres de Pierre Michon, denses et
tendus dans leur beauté paradoxale, à la fois sauvage et classique, naturelle
et travaillée, ont depuis longtemps conquis une place de premier plan auprès
des écrivains, des lettrés et dans les milieux de la critique savante. Il est
alors naturel de solliciter dans ce volume les plus grands noms de la critique
universitaire — Jean-Pierre Richard, Henri Mitterrand ou Philippe Berthier —
tout en s’ouvrant à d’autres disciplines de la pensée et de la création :
l’Histoire (Patrick Boucheron, François Hartog), histoire de l’art et
anthropologie, géographie (Jean-Louis Tissier), la musique et arts plastiques
(Henri Cueco), l’art théâtral (Denis Podalydès), sans oublier la question de
la traduction (Élizabeth Deshays).
Ce Cahier est aussi l’occasion de convoquer autour de l’œuvre de Michon, les
textes et témoignages de grands critiques et écrivains comme Pietro Citati,
Maurice Nadeau ou Jacques Réda, et d’autres contemporains (Goffette,
Bergounioux, Echenoz ou Olivier Rolin) ou auteurs plus jeunes (Marie-Hélène
Lafon, Maylis de Kerangal) qui disent ici le pouvoir fécondant de cette
écriture éblouissante et rare. S’intéressant aussi à l’atelier littéraire, le
présent Cahier donne à lire nombre d’inédits ou textes rares de Michon :
premiers écrits mais aussi variantes, passages supprimés, chapitres
retranchés, toutes « victimes » de l’exigence de l’auteur qui opte pour le
fragment fulgurant et l’inachèvement.
Ainsi ce Cahier de L’Herne participe-t-il puissamment du rayonnement de
l’œuvre dense, lumineuse et féconde de cet immense écrivain aussi rare et
secret qu’exigeant — donnant toute sa véracité à cette remarque que
l’entreprise vient de susciter chez Jean-Pierre Richard à propos de notre
auteur : « Son silence si têtu, il faudrait alors l’entendre comme une sorte
de paradoxale, et réversible, insémination… ».
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