Pour suivre notre actualité, les rencontres d'auteurs, les ateliers, les coups de coeur... abonnez-vous à la newsletter de La Grande Ourse !

 

Sur cette terre à nous prêtée, les chants de Netzahualcoyotl, roi de Texcoco
EAN13
9782845901421
ISBN
978-2-84590-142-1
Éditeur
Arfuyen
Date de publication
Collection
HORS COL LITTER
Nombre de pages
117
Dimensions
22,4 x 15,8 x 1 cm
Poids
208 g
Langue
français
Langue d'origine
langues nahuatl
Code dewey
897.452
Fiches UNIMARC
S'identifier

Sur cette terre à nous prêtée

les chants de Netzahualcoyotl, roi de Texcoco

Traduit par ,

Arfuyen

Hors Col Litter

Offres

Les Chants de Nezahualcoyod sont habités par trois grandes interrogations : sur Dieu, sur le destin de l'homme et sur la parole. Le dieu inconnu auquel Nezahualcoyotl fait élever un temple immense n'est aucun des dieux du panthéon mexicain. Nezahualcoyotl est hostile aux sacrifices humains. Ce dieu inconnu, le poète l'appelle « Celui de l'immédiat voisinage », « l'invisible et l'impalpable ». Il est pour les vivants un fardeau lourd à porter et les mène à sa demeure, « là où sont les décharnés ». La mort qui rôde et attend son heure nous rend plus chère encore la beauté éphémère : la danse des choses précieuses - ors, émeraudes, plumes -, la grâce des fleurs, des femmes et des oiseaux. Nulle part ailleurs ne s'exprime de manière plus dramatique le chant du cygne d'une civilisation toute jeune qui pressent qu'elle est sur el point de mourir.
Les chants du « Coyote Famélique » disent avec force la beauté unique de l'instant qui déjà n'est plus, « ici et seulement ici, sur la terre ». « Ici », c'est « la maison du dieu » et de l'homme qui l'habite dans la douleur et l'obsession de ce qui va venir et de ce qui va mourir.
C'est un refuge précaire, une fête colorée que le chanteur nous invite à goûter de part en part avant de s'en aller « là-bas », au pays des morts. La maison de l'univers est souvent comparée à un « arbre fleuri », dont chaque homme est une fleur. Arbre intérieur, qui donne naissance au « rayon du chant », origine mythique de la poésie.
Le poète, c'est-à-dire l'homme total, l'homme parvenu à son intégralité est lieu et nourriture du divin, comme l'est tout autant le prisonnier que l'on sacrifie.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Commentaires des lecteurs

Conseillé par (Libraire)
1 juin 2023

Weltanschauung mésoamericaine

Composés par Nezahualcoyotl (1431-1472), roi de la cité-État de Texcoco avant la Conquête de Cortés, ces poèmes étaient à l'origine chantés. Bien que réalisés au moment de l'apogée de la civilisation aztèque, les chants sont hautement pessimistes. Ils traitent de ...

Lire la suite

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Jean-Claude Caër