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L'Émerveillement, La Présence dans la poésie et l'art modernes
EAN13
9791092444926
ISBN
979-10-92444-92-6
Éditeur
L'atelier contemporain
Date de publication
Nombre de pages
288
Dimensions
20,5 x 16,6 x 2,3 cm
Poids
580 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'Émerveillement

La Présence dans la poésie et l'art modernes

L'atelier contemporain

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Le Livre de la présence est un ouvrage qui se propose d’étudier, dans la littérature et la peinture modernes, la notion de présence telle qu’elle s’énonce à travers la plupart des poétiques et des esthétiques du XIXe et du XXe siècles. D’innombrables œuvres et critiques en font état, mais aucune recherche synthétique n’a encore été menée à ce sujet : le travail s’imposait donc, comme la publication d’un livre sur le sujet.
Le projet consiste à interroger la notion de présence dans sa permanence et ses métamorphoses dans les plus grandes œuvres de la modernité. Yves Bonnefoy en a fait une pièce maîtresse de sa poésie ; mais Pessoa aussi ; et encore Rilke. Giacometti s’est servi de la notion à maintes reprises ; Balthus aussi ; et Kandinsky. Tout sépare les mondes techniques et créatifs de ces poètes et de ces peintres, mais la notion, toujours centrale, permet de les lire ensemble.
La présence : le terme est employé par Lévinas au sujet d’Apollinaire, par Didi-Huberman à propos de Tapiès, par Dupin pour l’œuvre de Miro. Peu de notions réussissent à réunir autant qu’elle un nombre si important de créateurs et de penser ce qu’ils engagent de leur rapport à l’être.
Qu’est-ce qui se dit en effet de l’être, de l’être-là, de l’être au monde, quand par exemple Butor dit des toiles de Rothko qu’elles sont des mises en scène de la présence ? Qu’est-ce qui prend valeur ontologique quand, pour prendre au autre exemple, Blanchot pense la question de la présence dans la poésie héritière du romantisme allemand ? Qu’est-ce encore qui se dit quand Philippe Lacoue-Labarthe parle de la présence dans l’expérience de l’extase en poésie ?
Trop de coïncidences empêchent de lire isolément tous ces énoncés théoriques et définitionnels. Trop de hasards se changent en faisceaux critiques et empêchent de se contenter d’une lecture monographique des poètes quand un si grand nombre d’entre eux (Séféris en Grèce, Ungaretti en Italie, W.B.Yeats en Irlande, Hofmannsthal en Autriche, etc.) s’approchent de la poésie comme lieu de la présence.
Car tous les plus grands – les plus grands poètes comme les plus grands peintres, Valéry, T.S. Eliot, Pavese, Celan, Ritsos, Lorca, mais aussi Van Gogh, Cézanne, Matisse, Chirico, Bonnard, Chagall — tous ont construit leur œuvre sur cette interrogation. Une synthèse est donc indispensable pour retrouver la logique de cette recherche fondatrice de la modernité et pour en examiner en profondeur les enjeux.
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