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La Promenade sous les arbres
EAN13
9782358731836
ISBN
978-2-35873-183-6
Éditeur
Bruit du temps
Date de publication
Nombre de pages
120
Dimensions
17,9 x 10,8 x 0,9 cm
Poids
132 g
Langue
français
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La Promenade sous les arbres

Bruit du temps

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Ce nouveau volume de notre collection « Poésie en poche », qui bénéficiera désormais d’une présentation plus luxueuse, sur un papier de qualité et avec une couverture à rabats, reprend, pour la première fois en France, l’édition originale de La Promenade, publié en 1957 par l’éditeur suisse Mermod, en reproduisant les dessins d’Anne- Marie Haesler-Jaccottet. Ce qui nous a décidés à le passer en poche, c’est qu’à la différence des autres livres majeurs de Jaccottet, celui-ci n’a jamais connu une grande diffusion (sauf dans le volume des Œuvres de la « Bibliothèque de la Pléiade » où il était déjà présenté par notre préfacier, Jean Marc Sourdillon). La Promenade est pourtant le tout premier livre en prose du poète. Commencé à l’automne 1952, repris et complété peu après le mariage de Jaccottet et son établissement à Grignan, il marque dans l’œuvre un premier mouvement de retour sur une expérience poétique encore à ses débuts, treize ans avant la parution de Paysage avec figures absentes. C’est par La Promenade que Jaccottet inaugure la forme de prose méditative à laquelle on l’associera, découlant tout entière de sa pratique de la note : cette prose toujours à la recherche de la plus grande exactitude (le poète se demande sans cesse si ce qu’il vit, fait ou décide « sonne juste ») oscille entre le recueil d’observations, le discours solennel et la confession. Livre à la fois nocturne et matutinal, « le plus lumineux et le plus perméable de tous les arts poétiques [du xxe] siècle » selon Peter Handke, La Promenade est l’Incipit vita nova de Jaccottet, le petit livre blanc des commencements. L’admirable, c’est que la description d’une expérience menée à l’intérieur des mots nous parle en réalité de notre propre vie. Comme le remarque son préfacier, « on y perçoit presque à tout moment la présence d’une discrète jubilation, l’eurêka modeste du poète qui découvre la cohérence de sa propre manière. »
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