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Le vin des nazis, Comment les caves françaises ont été pillées sous l'Occupation
EAN13
9782246824930
ISBN
978-2-246-82493-0
Éditeur
Grasset
Date de publication
Collection
essai français (1)
Nombre de pages
352
Dimensions
20,5 x 14,1 x 2,3 cm
Poids
356 g
Fiches UNIMARC
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Le vin des nazis

Comment les caves françaises ont été pillées sous l'Occupation

De

Grasset

essai français

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Mai 1940. La France succombe, son vin aussi. Aussitôt nommés par l'administration d'occupation, les «  Weinführer  », délégués officiels dans les vignobles de Bordeaux, de Bourgogne, de Champagne et de Cognac s’emparent, avec la complicité de nombreux professionnels français, du «  plus précieux des trésors de France  », selon les mots d’Hermann Göring, qui a très tôt associé sa voracité pour les œuvres d’art à une soif inextinguible des plus grands nectars français.
Bâti sur des sources exceptionnelles, fonds économiques et judiciaires, archives et documents privés, ce passionnant et exhaustif Vin des nazis révèle comment, au cœur des plus grands vignobles, sur les tables des grands restaurants et des palaces parisiens, la défaite française a vite été noyée dans le vin, grisant les collaborateurs sans scrupules, les brasseurs d’affaires véreux, jusqu’aux pires criminels reconvertis dans la Gestapo française, dont l’équipe Bonny-Lafont. En spoliant les vignobles français pour alimenter la mondanité nazie mais aussi pour soutenir l’effort de guerre du IIIe  Reich, les occupants ont détourné des volumes colossaux, de grands crus au vin ordinaire, provoquant une pénurie inédite, un rationnement brutal et une hausse vertigineuse des prix touchant l’ensemble de la population, à une époque où le vin était un élément capital de la vie quotidienne.
De personnalités éminentes, dirigeants de prestigieuses maisons, s’insinuent dans ce cambriolage à l’échelle d’une nation  : Henri Leroy, propriétaire de la Romanée-Conti en Bourgogne et producteur d’alcools de vin pour les carburants du Reich, Melchior de Polignac, propriétaire de la maison Pommery et cofondateur du groupe «  Collaboration  », ou Louis Eschenauer, «  l’empereur des Chartrons  », intime des chefs militaires allemands à Bordeaux. Le vin s’est imposé comme un puissant vecteur de la collaboration, valorisé par Pétain et l’État français. Loin d'être réservé aux élites du pouvoir hitlérien, il s'est diffusé dans la société allemande tout entière.
Une fresque captivante et dérangeante du vin au temps des heures sombres.
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Commentaires des lecteurs

Conseillé par
18 mai 2023

Pour les amoureux d’Histoire et d’œnologie, ce livre enquête, est le combo parfait. On a souvent entendu, lu ou vu, des récits autour des trésors volés par les nazis pendant la seconde guerre, les toiles de Maitres notamment. Mais, on ...

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