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Quatre lectures de Lautréamont
EAN13
9782707803047
ISBN
978-2-7078-0304-7
Éditeur
Librairie Nizet
Date de publication
Nombre de pages
510
Dimensions
22,5 x 14 x 3 cm
Poids
654 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Quatre lectures de Lautréamont

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Librairie Nizet

Indisponible
Une analyse des Chants de Maldoror de Lautréamont (1869) par quatre spécialistes de la littérature française. La plupart des thématiques à l'œuvre sont étudiées très en détails.
Les Chants de Maldoror, publiés en 1869 par Isidore Ducasse sous le masque de "Comte de Lautréamont", constituent peut-être le texte poétique le plus étrange et le plus inclassable de toute la littérature française. Un chant d'horreur et de haine, où foisonnent tous les monstres imaginables par un esprit déréglé mais qui ne cesse d'encenser la droite raison. Maldoror cultive et répand le Mal, mais paraît révérer en secret la vertu. Au sein d'un univers ultra-romantique (jusqu'à la caricature volontaire?) où les cadres sont pulvérisés par un constant brouillard noir et un vent de dévastation, l'auteur prône l'"esprit de géométrie" (les "mathématiques sévères) et les lois de la plus rigide rhétorique.

Pour rendre compte d'une telle complexité et tenter de percer les intentions cachées de Lautréamont, il est raisonnable de ne pas rester seul face à un texte qui nous dit, d'emblée, que nous sommes malvenus. Aussi cette analyse très poussée des Chants de Maldoror est menée à quatre voix. Philippe Fédy se concentre sur le thème de la comparaison dans le Premier Chant; Alain Paris affronte l'atroce bestiaire du récit, en étudiant les rapports tendus entre l'animal et l'homme ou entre l'animal et le surhomme; Jean-Marc Poiron passe en revue les "combats" de Maldoror, qui sont autant physiques que métaphysiques ou moraux ; Lucienne Rochon encadre enfin ces études par une "introduction à la lecture" et un final relatif au "mythe" chez Lautréamont. Les dernières pages touchent le point controversé entre tous : et si Les Chants n'étaient qu'une vaste mystification, un texte à lire "en négatif", ainsi que le message des Poésies (1870) nous en donne le soupçon?
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