- EAN13
- 9791090354531
- ISBN
- 979-10-90354-53-1
- Éditeur
- Indigène éditions
- Date de publication
- 19/06/2014
- Collection
- Ceux qui marchent contre le vent
- Nombre de pages
- 48
- Dimensions
- 21 x 12,3 x 0,5 cm
- Poids
- 64 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Défier le récit des puissants
L'art comme acte de resistance
Ken LOACH
Indigène éditions
Ceux qui marchent contre le vent
Autre version disponible
Nous voici au coeur de la résistance et de la création tout à la fois.
Défier le récit des puissants, c'est défier ces films «parfaits»
formatés par Hollywood, faisant de nous des citoyens passifs,
dociles, sans esprit critique. Car il y a bel et bien une esthétique de
la soumission.
En revanche, y a-t-il une esthétique de la résistance ? Ken Loach
répond «oui». Mais soyons clairs. S'il est un des rares aujourd'hui à
assurer que la lutte des classes est toujours aussi vivante, il ne cède
jamais pour autant à la propagande. Il dit : «Je ne filme jamais un
visage en gros plan ; car c'est une image hostile, elle réduit l'acteur,
le personnage à un objet.» Or on peut faire ce qu'on veut d'un objet,
l'exclure, l'expulser... Mais si la caméra est comme un oeil humain,
alors elle capte toutes les présences, les émotions, les lumières, les
fragilités. Et nous devenons tous des «film makers».
Défier le récit des puissants, c'est défier ces films «parfaits»
formatés par Hollywood, faisant de nous des citoyens passifs,
dociles, sans esprit critique. Car il y a bel et bien une esthétique de
la soumission.
En revanche, y a-t-il une esthétique de la résistance ? Ken Loach
répond «oui». Mais soyons clairs. S'il est un des rares aujourd'hui à
assurer que la lutte des classes est toujours aussi vivante, il ne cède
jamais pour autant à la propagande. Il dit : «Je ne filme jamais un
visage en gros plan ; car c'est une image hostile, elle réduit l'acteur,
le personnage à un objet.» Or on peut faire ce qu'on veut d'un objet,
l'exclure, l'expulser... Mais si la caméra est comme un oeil humain,
alors elle capte toutes les présences, les émotions, les lumières, les
fragilités. Et nous devenons tous des «film makers».
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