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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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24 janvier 2015

19e siècle, Islande

Avec cette lecture, je me suis littéralement retrouvée plongée dans une maison reculée du nord de l'Islande en plein 19e siècle, où l'on se chauffe au feu de tourbe et l'on s'éclaire à la bougie de graisse de phoque.

L'atmosphère y est opaque, gluante et humide, l'extérieur de la maison froid et venteux. Malgré tout, les paysans tirent de la terre le meilleur d'elle.

Petit à petit se noue une relation d'amitié entre les membres de la famille et Agnes, la condamnée à mort. Plus qu'à son confesseur, c'est à la famille qui l'accueille qu'elle va raconter ce qui s'est passé le jour du drame.

Si j'ai été quelque peu déçue par la psychologie des personnages tracée à gros traits, j'ai en revanche beaucoup aimé l'atmosphère du roman.

L'histoire est plus convenue, également, entre la méchante qui est en fait une gentille ; les justiciers qui sont des méchants ; la méchante famille qui se prend d'amitié pour la condamnée, et le confesseur qui tombe malade de la confession de sa patiente.

L'image que je retiendrai :

Celle des badstofas : les salles communes dans les fermes traditionnelles islandaises où la vie se déroule, la nuit aussi, car on y dort.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/18/30619029.html

10,20
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24 janvier 2015

Secret de famille

4 voix d'enfants, 4 époques. Tous ont un lien de parenté, tous nous raconte un ou plusieurs jours de leur enfance avec leurs questions, leurs doutes, leurs espoirs.

L'auteure remonte le temps avec chaque membre de cette famille, nous laissant découvrir leurs liens, ou plutôt, parfois, leur absence de liens.

Arrivée à la fin du roman, j'ai eu envie de le reprendre pour l'éclairer de la révélation des dernières pages. Et en effet, tout s'éclaire.

Me voici donc devenue une fan de l'auteure qui sait me surprendre à chaque roman. Son style est fluide, et ses propos toujours profond.

L'image que je retiendrai :

Celle des gros grains de beauté que chaque enfant de la famille découvre sur son corps, et qui deviennent des talismans.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/15/30587311.html

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21 janvier 2015

19e siècle, Angleterre

Ca commençait mal : la couleur blanche citée toutes les trois phrases ; des comparaisons avec le blanc, au cas où le lecteur serait un peu long à la détente.

Et puis finalement, j'entre dans l'histoire.

Le style ne m'a pas déplu, ni les phrases sans majuscule. J'ai plus été déroutée par la brutalité du père, le travail sans fin, l'absence de sentiments.

La révélation finale n'est pas étonnante, finalement, malgré sa dureté.

J'ai aimé le personnage de mary, sa franchise et sa compréhension rapide des choses de la vie. Son entêtement, jusqu'au bout.

L'image que je retiendrai :

Celle de mary, entrant dans le boudoir de madame et ne sachant pas ce qu'est un oreiller ni à quoi sert une salle à manger, étonnée devant le bleu coordonné de la pièce.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/13/31274458.html

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21 janvier 2015

café, Paris, Prix Nobel

Voici un roman nostalgique à plusieurs voix sur Louki.

Qui est-elle ? Que faisait-elle au Condé ? Quel est son vrai prénom ? Quelle a été sa vie, juste avant le drame ?

De Louki, nous n'apprendrons pas grand chose. Mais ce n'est pas le plus important. L'auteur nous emmène Place Blanche et sur les contreforts de Montmartre, sa géographie secrète.

J'ai aimé, l'espace d'une après-midi, me laisser porter par la plume de l'auteur nobélisé (excusez du peu), et me promener dans les cafés de Paris.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'adolescente Louki se promenant seule le soir pendant que sa mère travaille.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/12/30933273.html

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21 janvier 2015

artiste, peintre

Quelle déception, la lecture de ce roman !
Bon, j'ai compris pourquoi l'auteur revenait à la ligne à chaque phrase. OK. Mais cela n'a pas suffit à faire surgir une émotion particulière.
D'abord parce que l'auteur est omniprésent dans les lignes qu'il écrit sur une artiste. C'est bien qu'il soit allé sur les pas même de Charlotte, qu'il ait vue sa maison ou son collège. J'en suis ravie pour lui, mais et après ?
Charlotte a lu Dostoïevski et Kafka : super ! Qu'est-ce qu'elle en retire ? Qu'est-ce que cela lui a apporté ?
Charlotte peint dans des couleurs chaudes, mais impossible de trouver une description de son geste, de son "phrasé", de ce qui fait la particularité de ses toiles. Si vous voulez le savoir, consulter Google.
L'univers familiale et les suicides de ses branches féminines sont également rabâchées. Mais qu'est-ce que cela apporte de profondeur à la réflexion de l'artiste ?
Au final, un roman bien plat qui va jusque dans la chambre à gaz avec Charlotte et son gros ventre.
L'image que je retiendrai :
Celle du don des toiles de Charlotte Salomon au Musée historique juif d'Amsterdam qui ne l'expose même pas en permanence.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/10/31293198.html