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Clara

http://claraetlesmots.blogspot.fr/

Une lectrice sans prétention, amoureuse de la vie qui habite au bout du monde (ou presque). Et un blog pour parler lectures : http://claraetlesmots.blogspot.fr

19,90
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28 août 2009

Ennuyeux

Pour avoir lu les autres livres de Musso, je me suis ennuyée avec celui-ci.
On retrouve toujours la même trame, les mêmes styles de personnage...

Un ou deux Musso , ça passe mais à la longue, on s'en lasse

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28 août 2009

L'HUMILITE ?

La façon de raconter d’un œil extérieur ces drames comme un journaliste ou quelqu’un qui observe et raconte , permet de ne pas sombrer dans le larmoyant.
Par contre, je trouve que l’auteur est imbu de sa personne ( et pas qu’un peu…), il ne peut pas s’empêcher de glisser ici et là, à plusieurs reprises, un certain narcissisme : « j’étais sur le tournage de tel film… » ou « alors que j’étais invité à la cérémonie bidule chouette –people ».

Pour être honnête, si peu d’humilité m’a déconcerté sur un sujet aussi délicat

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28 août 2009

SUBLIME

J’avais demandé à Véronique (de chez Dialogues) des nouvelles grinçantes, ironiques, elle m’a souri en me disant « j’ai ce qu’il vous faut ». Elle est revenue avec « Les encombrants » de Marie-Sabine Roger.
« Les encombrants », on pense tout d’abord à des meubles volumineux et bien non, pas du tout, les encombrants désignent les personnes âgées, celles qui se retrouvent en maison de retraite ou bien celles qui tentent encore de convaincre leur famille qu’elles peuvent encore rester chez elles, qu’elles y arrivent, qu’elles se débrouillent. Certains seront choqués (quand même si c’est pas honteux de parler de la sorte des anciens), indignés, révoltés…

Sous ce titre, on découvre des nouvelles où l’amour, l’espoir ont place. D’’autres sont teintées d’un cynisme, d’une ironie qui reflète parfaitement la réalité.
Autre point : les chutes ficelées à merveille.

Éditions de L'Olivier

18,30
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28 août 2009

UN CATACLYSME

Pas un choc mais un cataclysme titanesque, démesuré qui m’a laissé sans voix, inerte et abasourdie.
Oh que oui, on est à l’abri de rien après avoir lu ce livre , au contraire, on n’est plus qu’un torrent de remous, balloté d’émotions. Pas n’importe lesquelles, non, celles qui forment un nœud dans la gorge et qui vous envahissent.

On se laisse transporter dans le tourbillon de sa plume. Il va au plus profond, au plus noir de l’âme humaine , et c’est criant de vérité. La vérité que l’on comprend, celle pour laquelle on se révolte ou celle qui est cinglante .
Mieux qu’un psy, Olivier Addam décortique les rapports , il décrypte les comportements humains. Il réussit à se glisser dans la peau de ses personnages avec une sensibilité si singulière et si touchante, et comme par magie, ces personnes avec leur vécu, leur passé qui les ont façonnés, se croisent, se rencontrent ou s’éloignent. C’est tout simplement beau.

Les hypersensibles, les écorchés à vif ne pourront que tomber à la renverse et adorer Olivier Adam.

Marie Nimier

Folio

8,30
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28 août 2009

SE MONTRER TEL QUE L'ON EST...

Un auteur qui ose montrer ses failles et qui dit tout sur ses relations avec son père. C’est rare, très rare qu’un écrivain nous fasse entrer dans les vicissitudes de son intimité. Marie Nimier le fait dans « La Reine du silence ». Un livre bouleversant de pudeur où elle confie ses interrogations, ses doutes sur ce père. Il aurait été facile de mettre en avant un type formidable, le père idéal et d’en faire que des éloges mais non, elle met le doigt là où ça fait mal : des remises en question sur l’amour paternel, et sur soi-même.

Comme dans « les inséparables », elle raconte du réel, son vécu ce qui met en avant Marie Nimier en tant que qu’une personne comme vous et moi. Elle ne se place pas sur un piédestal car elle fait part de ses confidences, de sa vie.