- EAN13
- 9782246791669
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 14/01/2004
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Grasset 17,90
La baronne von Meck, richissime dame russe, veuve et mère de onze enfants,
tomba amoureuse de Tchaïkovski, mais seulement à travers sa musique... Pour
lui permettre de se consacrer entièrement à son art, elle proposa au
compositeur de lui verser une rente mensuelle, en posant une seule condition :
c'est qu'ils ne se verraient jamais. Pacte conclu. Pendant quatorze ans, la
baronne rémunéra Tchaïkovski, sans jamais le rencontrer, tout en échangeant
avec lui une volumineuse correspondance, où le compositeur exposait ses vues
sur la musique, la littérature, la religion, l'histoire, la politique... Henri
Troyat a réalisé un montage très intelligent et amusant de certaines de ces
lettres, en les accompagnant d'un commentaire qui nous fait suivre les
différentes péripéties de cette « liaison » hors du commun. Double intérêt de
ce récit : elle nous donne un éclairage direct sur les idées de Tchaïkovski,
ces lettres étant la principale source de ce quenous savons sur son univers
intérieur et sa personnalité. Mais la baronne était elle-même un personnage
fascinant, qui tenait du mécène, de l'amateur éclairé, du bas-bleu, de la
folle hystérique. Elle cessa de « subventionner » Tchaïkovski et de
correspondre avec lui, le jour où elle s'aperçut, enfin, qu'il ne lui rendait
nullement son amour : il avait seulement trouvé commode de l'utiliser, pendant
quatorze ans, comme banquière.
tomba amoureuse de Tchaïkovski, mais seulement à travers sa musique... Pour
lui permettre de se consacrer entièrement à son art, elle proposa au
compositeur de lui verser une rente mensuelle, en posant une seule condition :
c'est qu'ils ne se verraient jamais. Pacte conclu. Pendant quatorze ans, la
baronne rémunéra Tchaïkovski, sans jamais le rencontrer, tout en échangeant
avec lui une volumineuse correspondance, où le compositeur exposait ses vues
sur la musique, la littérature, la religion, l'histoire, la politique... Henri
Troyat a réalisé un montage très intelligent et amusant de certaines de ces
lettres, en les accompagnant d'un commentaire qui nous fait suivre les
différentes péripéties de cette « liaison » hors du commun. Double intérêt de
ce récit : elle nous donne un éclairage direct sur les idées de Tchaïkovski,
ces lettres étant la principale source de ce quenous savons sur son univers
intérieur et sa personnalité. Mais la baronne était elle-même un personnage
fascinant, qui tenait du mécène, de l'amateur éclairé, du bas-bleu, de la
folle hystérique. Elle cessa de « subventionner » Tchaïkovski et de
correspondre avec lui, le jour où elle s'aperçut, enfin, qu'il ne lui rendait
nullement son amour : il avait seulement trouvé commode de l'utiliser, pendant
quatorze ans, comme banquière.
S'identifier pour envoyer des commentaires.