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6 Pieds Sous Terre

14,00
Conseillé par (Libraire)
18 mai 2016

Road movie à l'humour décapant !

Pour ne pas avoir pu présenter sa carte de fidélité au supermarché, un auteur de BD est contraint de partir en cavale, les forces de l'ordre à ses trousses. S'en suit une course-poursuite rocambolesque où le fugitif va devoir ruser pour échapper à la condamnation suprême : une séance de karaoké.
Aventure absurde, humour décalé grinçant, satire de notre société…
Un très bon moment de lecture avec en prime quelques fous rires assurés !
Cet album est lauréat du grand prix de l'Association des critiques et journalistes de la bande dessinée (ACBD).

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Avec Romain Bertrand
Le , La Grande Ourse, librairie café

Romain Bertrand, directeur de recherche au CERI (Sciences Po-CNRS), vient de publier "Les grandes déconvenues. la Renaissance, Sumatra, les frères Parmentier" au Seuil. Son livre aborde une page considérable de l’histoire dieppoise.

La rencontre, suivie d'une dédicace et d'un p'tit verre, sera animée par Frédéric Nau, ancien élève de l'Ecole Normale, il enseigne en classes préparatoires littéraires à Paris.
Pensez à réserver votre tabouret au 09 82 37 27 70, par email lagrandeoursedieppe@gmail.com, ou bien lors de votre visite 45 rue St Jacques !

Présentation :
On dit que la France, au XVIe siècle, a manqué son rendez-vous avec le Monde, puisqu’elle n’aurait pris aucune part à l’épopée de l’exploration des sociétés lointaines – flirtant avec le Brésil, mais boudant l’Asie. Pourtant, deux capitaines dieppois, Jean et Raoul Parmentier, conduisent jusqu’à l’île de Sumatra, en 1529, deux nefs de fort tonnage. Ils en ramènent des plaies, des bosses et un peu de poivre. Aujourd’hui oubliée, leur navigation fut érigée au XIXe siècle en preuve incontestable d’une contribution française glorieuse à la geste des Grandes découvertes. C’est toute la Renaissance occidentale qui aurait débarqué, sous pavillon tricolore, en Insulinde. La fable est flatteuse pour l’idée que nous nous sommes longtemps faite de nous-mêmes comme de pionniers, voire de missionnaires de la « modernité ». Il n’est pas certain qu’elle résiste à l’examen. Menée en archives et dans les méandres des chroniques, l’enquête oblige à s’intéresser d’un même mouvement au monde des marins normands et à celui des négociants malais, à la cour de François Ier et à celle du sultan de Tiku, à la poésie mariale du « Puy » de Rouen et à celle des maîtres de mystique musulmans. Ce qui se joue alors le long du troisième parallèle, lorsque les Dieppois font relâche à Sumatra, ne se comprend qu’à condition de rouvrir les portes de la comparaison – entre l’Europe et l’Asie du Sud-Est aussi bien qu’entre le savoir des « gens de mer » et celui des érudits. En nous aidant à contempler, défardées, nos grandes déconvenues, cette traversée nous invite à penser la « modernité » au pluriel et la Renaissance au conditionnel.

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