- EAN13
- 9782729710774
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 05/11/2019
- Collection
- Collection d’histoire et d’archéologie médiévales
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Église et société chrétienne d'Agobard à Valdès
Michel Rubellin
Presses Universitaires de Lyon
Collection d’histoire et d’archéologie médiévales
Autre version disponible
« Agobard... Valdès », deux figures eminentes et symboliques (l'évêque, 1'«
hérétique ») de l'histoire médiévale qui, par-delà leurs différences, marquent
le cadre chronologique (ixe-xiiie siècle) des études rassemblées dans ce
volume, et illustrent aussi tout à la fois leur diversité et leur cohérence.
Autour d'Agobard, c'est d'abord la vision d'une société chrétienne idéale
telle que l'ont pensée les clercs carolingiens qui est évoquée ici :
désormais mieux encadrés grâce notamment à une pratique sacramentelle rénovée
et à un meilleur contrôle de la violence sociale, les fidèles peuvent et
doivent sous la conduite de l'Eglise, avancer unis sur le chemin du salut.
L'exemple de Lyon permet ensuite de s'interroger sur l'application concrète de
cet idéal, conduite sur place par une remarquable série d'évêques au premier
rang desquels on retrouve Agobard, et de constater que, grâce à des
circonstances locales particulières, une part de l'héritage carolingien a pu
perdurer ici jusqu'au XIIe siècle : le maintien du pouvoir de l'archevêque sur
la ville et, dans une large mesure, sur les principales abbayes du diocèse,
tout comme l'attachement à une certaine vision ecclésiologique sont quelques
aspects parmi d'autres de ce « conservatisme ». Valdès, enfin, personnalité
singulière, témoigne, à la fin du xiie siècle, du malaise d'une Église qui
peine à mettre en application les idées de la Réforme grégorienne. C'est une
reconsidération de son rôle, et une relecture des origines du Valdéisme que
propose le troisième volet de cet ouvrage qui illustre la profonde évolution
de la société médiévale depuis l'époque carolingienne, temps de structuration,
jusqu'aux xiie-xiiie siècles où Église et société achèvent de devenir des
notions coextensives.
hérétique ») de l'histoire médiévale qui, par-delà leurs différences, marquent
le cadre chronologique (ixe-xiiie siècle) des études rassemblées dans ce
volume, et illustrent aussi tout à la fois leur diversité et leur cohérence.
Autour d'Agobard, c'est d'abord la vision d'une société chrétienne idéale
telle que l'ont pensée les clercs carolingiens qui est évoquée ici :
désormais mieux encadrés grâce notamment à une pratique sacramentelle rénovée
et à un meilleur contrôle de la violence sociale, les fidèles peuvent et
doivent sous la conduite de l'Eglise, avancer unis sur le chemin du salut.
L'exemple de Lyon permet ensuite de s'interroger sur l'application concrète de
cet idéal, conduite sur place par une remarquable série d'évêques au premier
rang desquels on retrouve Agobard, et de constater que, grâce à des
circonstances locales particulières, une part de l'héritage carolingien a pu
perdurer ici jusqu'au XIIe siècle : le maintien du pouvoir de l'archevêque sur
la ville et, dans une large mesure, sur les principales abbayes du diocèse,
tout comme l'attachement à une certaine vision ecclésiologique sont quelques
aspects parmi d'autres de ce « conservatisme ». Valdès, enfin, personnalité
singulière, témoigne, à la fin du xiie siècle, du malaise d'une Église qui
peine à mettre en application les idées de la Réforme grégorienne. C'est une
reconsidération de son rôle, et une relecture des origines du Valdéisme que
propose le troisième volet de cet ouvrage qui illustre la profonde évolution
de la société médiévale depuis l'époque carolingienne, temps de structuration,
jusqu'aux xiie-xiiie siècles où Église et société achèvent de devenir des
notions coextensives.
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