- EAN13
- 9782757422335
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 13/03/2020
- Collection
- Histoire et civilisations
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Des femmes éplorées ?
Les veuves dans la société aristocratique du haut Moyen-Âge
Emmanuelle Santinelli
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
Autre version disponible
Au haut Moyen-Âge, une femme mariée avait environ deux chances sur trois de
survivre à son mari, ce qui posait la question de son devenir, de son rôle, de
sa marge de manœuvre, des biens échangés au moment du mariage et laissés par
le défunt. Croisant les approches tant juridiques et religieuses
qu’économiques, sociales et anthropologiques, la présente étude envisage ces
différents aspects de la fin du vie à la fin du xie siècle, dans un espace
compris entre la Flandre et le Poitou. Elle vise à montrer la spécificité des
veuves par rapport aux autres femmes mais aussi par rapport aux veufs, et à
cerner les principales mutations, liées notamment aux transformations de
l’époque carolingienne et à celles qui apparaissent au xe siècle. Après avoir
montré en quoi la mort du mari constituait une rupture, notamment en termes de
protection et de devenir, elle s’intéresse aux options possibles pour les
veuves, en insistant sur leur place dans les stratégies familiales, puis
s’attache à cerner leur rôle, notamment dans la mémoire et les transferts
patrimoniaux, ainsi que les pouvoirs qu’elles étaient susceptibles d’exercer.
survivre à son mari, ce qui posait la question de son devenir, de son rôle, de
sa marge de manœuvre, des biens échangés au moment du mariage et laissés par
le défunt. Croisant les approches tant juridiques et religieuses
qu’économiques, sociales et anthropologiques, la présente étude envisage ces
différents aspects de la fin du vie à la fin du xie siècle, dans un espace
compris entre la Flandre et le Poitou. Elle vise à montrer la spécificité des
veuves par rapport aux autres femmes mais aussi par rapport aux veufs, et à
cerner les principales mutations, liées notamment aux transformations de
l’époque carolingienne et à celles qui apparaissent au xe siècle. Après avoir
montré en quoi la mort du mari constituait une rupture, notamment en termes de
protection et de devenir, elle s’intéresse aux options possibles pour les
veuves, en insistant sur leur place dans les stratégies familiales, puis
s’attache à cerner leur rôle, notamment dans la mémoire et les transferts
patrimoniaux, ainsi que les pouvoirs qu’elles étaient susceptibles d’exercer.
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