- EAN13
- 9782760541931
- Éditeur
- Presses de l'Université du Québec
- Date de publication
- 04/02/2015
- Collection
- Problèmes sociaux et interventions sociales
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
S'en sortir quand on vit dans la rue
Trajectoires de jeunes en quête de reconnaissance
Annamaria Colombo
Presses de l'Université du Québec
Problèmes sociaux et interventions sociales
Autre version disponible
Pourquoi certains jeunes vivant dans la rue parviennent-ils à s’en sortir
alors que, pour d’autres, la rue constitue une voie sans issue ? Comment
faire, après s’être approprié une identité en marge, pour se reconnaître et
être reconnu comme parent, employé, étudiant, citoyen comme les autres ? Quel
rôle jouent les manifestations de (non-)reconnaissance de la famille de ces
jeunes, de leurs amis de rue, de leurs voisins, d’un sugar daddy, du marché de
l’emploi, de l’école, des intervenants sociosanitaires, des policiers ou
d’autres acteurs significatifs à leurs yeux ? Qu’est-ce qui peut expliquer que
des voies de sortie conviennent à certains jeunes alors qu’elles n’ont aucun
sens pour d’autres ? À partir d’une approche interactionniste, complétée par
des apports de la psycha-nalyse, l’auteure propose de considérer la sortie de
la rue comme un processus paradoxal de repositionnement identitaire, traversé
par des dynamiques de reconnaissance. Privilégiant le point de vue des jeunes
qui sont sortis de la rue, cet ouvrage illustre la variété des trajectoires de
sortie à partir des exemples de quatre cas. Ces cas rendent explicite la
cohérence des trajectoires de sortie à la lumière des attentes de
reconnaissance des jeunes, de leur vécu de rue et des relations parentales
qu’ils ont connues durant l’enfance. Les résultats présentés montrent que
l’appropriation de la marge ne serait pas si opposée à un désir de normalité
qu’on pourrait le croire. Mais ils indiquent également que les efforts de
plusieurs jeunes pour s’en sortir demeurent précaires. D’où l’importance de
maintenir des ponts entre la marge et le centre.
alors que, pour d’autres, la rue constitue une voie sans issue ? Comment
faire, après s’être approprié une identité en marge, pour se reconnaître et
être reconnu comme parent, employé, étudiant, citoyen comme les autres ? Quel
rôle jouent les manifestations de (non-)reconnaissance de la famille de ces
jeunes, de leurs amis de rue, de leurs voisins, d’un sugar daddy, du marché de
l’emploi, de l’école, des intervenants sociosanitaires, des policiers ou
d’autres acteurs significatifs à leurs yeux ? Qu’est-ce qui peut expliquer que
des voies de sortie conviennent à certains jeunes alors qu’elles n’ont aucun
sens pour d’autres ? À partir d’une approche interactionniste, complétée par
des apports de la psycha-nalyse, l’auteure propose de considérer la sortie de
la rue comme un processus paradoxal de repositionnement identitaire, traversé
par des dynamiques de reconnaissance. Privilégiant le point de vue des jeunes
qui sont sortis de la rue, cet ouvrage illustre la variété des trajectoires de
sortie à partir des exemples de quatre cas. Ces cas rendent explicite la
cohérence des trajectoires de sortie à la lumière des attentes de
reconnaissance des jeunes, de leur vécu de rue et des relations parentales
qu’ils ont connues durant l’enfance. Les résultats présentés montrent que
l’appropriation de la marge ne serait pas si opposée à un désir de normalité
qu’on pourrait le croire. Mais ils indiquent également que les efforts de
plusieurs jeunes pour s’en sortir demeurent précaires. D’où l’importance de
maintenir des ponts entre la marge et le centre.
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