- EAN13
- 9782844859419
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 21/08/2014
- Collection
- Moyenne collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- castillan, espagnol
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Éditions Allia 12,00
Oubliez vos marque-pages. Vous serez happé comme dans un zapping télévisuel
par une suite haletante de flashs sur des images poétiques, des pensées
philosophiques, des passages de Marelle de Julio Cortazar, de Ghost Dog de Jim
Jarmush, sur une interview de PJ Harvey ou une œuvre controversée de Damien
Hirst. Entre les pages se faufilent autant de personnages déjantés : Marc, fin
lecteur du Guide Agricole Philips, égrène les formules mathématiques sur des
feuilles A4 étendues sur un fil à linge, Ji colore les chewing-gums écrasés
sur les trottoirs de Londres, phénomène qu'il perçoit comme le cancer de la
ville, Ernesto conçoit dans la solitude une Tour pour suicidaires, tandis que
Harold avale toutes les boîtes de Corn Flakes dont la date de péremption
correspond à l'anniversaire de son ex-femme. Ce livre parle autant d'individus
interlopes et attachants, que de lieux étranges et symboliques, tel cet
édifice imaginé sur le modèle géométrique du parchís, version catalane du jeu
des petits chevaux.Agustín Fernández Mallo campe des atmosphères à faire pâlir
les plus grands cinéastes et dessine une cartographie occulte du monde
contemporain. Car des liens mystérieux relient les personnages les uns aux
autres et ne tardent pas à se révéler au lecteur éberlué. La magie embaume ce
livre, où arts et sciences se côtoient de manière inédite, où l'auteur confie
au lecteur les fils de ses marionnettes. Car l'évocation poétique d'un monde
où domine la désolation ne va jamais sans son pendant : un humour grandiose.
Peut-être faudrait-il inventer un nouveau concept pour parler de ce roman
cinématographique, en écho au titre d'Umberto Eco : la littérature ouverte. Du
moins sommes-nous à coup sûr en présence d'une œuvre totale.
par une suite haletante de flashs sur des images poétiques, des pensées
philosophiques, des passages de Marelle de Julio Cortazar, de Ghost Dog de Jim
Jarmush, sur une interview de PJ Harvey ou une œuvre controversée de Damien
Hirst. Entre les pages se faufilent autant de personnages déjantés : Marc, fin
lecteur du Guide Agricole Philips, égrène les formules mathématiques sur des
feuilles A4 étendues sur un fil à linge, Ji colore les chewing-gums écrasés
sur les trottoirs de Londres, phénomène qu'il perçoit comme le cancer de la
ville, Ernesto conçoit dans la solitude une Tour pour suicidaires, tandis que
Harold avale toutes les boîtes de Corn Flakes dont la date de péremption
correspond à l'anniversaire de son ex-femme. Ce livre parle autant d'individus
interlopes et attachants, que de lieux étranges et symboliques, tel cet
édifice imaginé sur le modèle géométrique du parchís, version catalane du jeu
des petits chevaux.Agustín Fernández Mallo campe des atmosphères à faire pâlir
les plus grands cinéastes et dessine une cartographie occulte du monde
contemporain. Car des liens mystérieux relient les personnages les uns aux
autres et ne tardent pas à se révéler au lecteur éberlué. La magie embaume ce
livre, où arts et sciences se côtoient de manière inédite, où l'auteur confie
au lecteur les fils de ses marionnettes. Car l'évocation poétique d'un monde
où domine la désolation ne va jamais sans son pendant : un humour grandiose.
Peut-être faudrait-il inventer un nouveau concept pour parler de ce roman
cinématographique, en écho au titre d'Umberto Eco : la littérature ouverte. Du
moins sommes-nous à coup sûr en présence d'une œuvre totale.
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