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L'Autodafé de l'esprit
EAN13
9791030410914
Éditeur
Éditions Allia
Date de publication
Collection
La Très petite collection
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L'Autodafé de l'esprit

Éditions Allia

La Très petite collection

Indisponible

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Aux prises avec le génocide littéraire visant les écrivains juifs allemands
sous leTroisième Reich, Joseph Roth dénonce la destruction spirituelle de
l’Europe tout entière. Lui-même exilé, Roth se fait le défenseur de ces
“écrivains véritables”, dont les œuvres sont brûlées sur ordre de dirigeants
jugés analphabètes.Les mots de Roth ne sont pas assez durs pour dénoncer
l’illettrisme dont le Troisième Reich se rend coupable. Sous la plume d’un
grand écrivain doublé d’un excellent journaliste, cela donne des formules
définitives : “Que le Troisième Reich nous montre un seul poète, acteur,
musicien de talent ‘purement aryen’, qui ait été opprimé par les Juifs et
libéré par M. Goebbels !” En lançant ces autodafés, c’est leur propre culture
que les Allemands ont vouée aux gémonies. Né en Galicie en 1894 dans une
famille juive allemande, Joseph Roth est chroniqueur pour Der Neue Tag à
Vienne et produit des articles brillants et extrêmement lucides sur son
époque. Il entame ensuite l'écriture de romans, dont La Toile d’araignée
(1923). Il devient en 1925 correspondant à Paris du Frankfurter Zeitung. En
1932, il publie La Marche de Radetzky. Il est l’ami de Stefan Zweig,
destinataire de lettres emplies de pessimisme. Malade, alcoolique et démuni,
il meurt en 1939.
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