- EAN13
- 9782724608984
- ISBN
- 978-2-7246-0898-4
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 2003
- Collection
- Académique
- Nombre de pages
- 190
- Dimensions
- 22 x 13,5 x 1,4 cm
- Poids
- 255 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 324.244
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
C'était la gauche plurielle
Daniel BOY, Henri REY, Françoise SUBILEAU
Presses de Sciences Po
Académique
Offres
Ce livre réunit les résultats d'enquêtes réalisées auprès des adhérents
communistes, socialistes et Verts sur la socio-démographie des adhérents,
leurs attitudes à l'égard de leur parti, leur conception du changement social.
Elles mettent l'accent sur ce qui fait la spécificité de chacune des
organisations, ce qui crée l'identité partisane. Ainsi pour les adhérents
communistes, la « mutation » du parti, la lutte des classes, la lutte contre
l'impérialisme et la valorisation de l'internationalisme. Pour les adhérents
socialistes, la permanence de l'« identité républicaine », axe majeur d'un
parti qui a abandonné son ambition de « changer la vie ». Enfin pour les
Verts, les valeurs environnementales et la radicalisation progressive à
gauche.
On prend ainsi la mesure des difficultés de la gauche dans son ensemble mais
aussi dans chacune de ses composantes. Le déclin du parti communiste se
poursuit inexorablement, le parti socialiste, à l'identité et à la stratégie
incertaines, semble bien incapable d'orienter le mouvement social, les Verts,
obnubilés par les règlements de compte internes, n'ont pas recueilli les
bénéfices attendus de leurs alliances. Cette évolution ne risque-t-elle pas de
renforcer le rejet du militantisme partisan et ainsi de contribuer à la crise
de la représentation ?
communistes, socialistes et Verts sur la socio-démographie des adhérents,
leurs attitudes à l'égard de leur parti, leur conception du changement social.
Elles mettent l'accent sur ce qui fait la spécificité de chacune des
organisations, ce qui crée l'identité partisane. Ainsi pour les adhérents
communistes, la « mutation » du parti, la lutte des classes, la lutte contre
l'impérialisme et la valorisation de l'internationalisme. Pour les adhérents
socialistes, la permanence de l'« identité républicaine », axe majeur d'un
parti qui a abandonné son ambition de « changer la vie ». Enfin pour les
Verts, les valeurs environnementales et la radicalisation progressive à
gauche.
On prend ainsi la mesure des difficultés de la gauche dans son ensemble mais
aussi dans chacune de ses composantes. Le déclin du parti communiste se
poursuit inexorablement, le parti socialiste, à l'identité et à la stratégie
incertaines, semble bien incapable d'orienter le mouvement social, les Verts,
obnubilés par les règlements de compte internes, n'ont pas recueilli les
bénéfices attendus de leurs alliances. Cette évolution ne risque-t-elle pas de
renforcer le rejet du militantisme partisan et ainsi de contribuer à la crise
de la représentation ?
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