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Ordesa

Manuel Vilas

Editions du Sous-Sol

  • Conseillé par (Libraire)
    19 octobre 2019

    Cher pays de mon enfance

    Ordesa résonne comme une vieille chanson de Flamenco. De celles qui vous font frissonner le cœur.
    Le récit poignant d'un homme frappé par la disparition des siens.
    Ceux qu'on a aimé et qui hantent infiniment notre mémoire.
    Un bijou !

    Mila


  • Conseillé par
    15 septembre 2019

    Au nom des parents

    __Anéanti par le chagrin après la mort de sa mère survenue en 2014, neuf ans
    après celle de son père, Manuel Vilas se sent orphelin. Récemment divorcé et
    père de deux adolescents distants, l’auteur quinquagénaire se considère comme
    un raté et doit désormais s’habituer à une solitude contaminée par la
    tristesse. Il se remémore le temps où il était encore le fils d’un agent
    commercial qui portait des costumes en tergal avec élégance, et d’une mère au
    foyer qui adorait les bains de soleil et craignait par-dessus tout la
    déchéance sociale. Le couple faisait partie de ce que l’auteur appelle la «
    classe moyenne-basse », à l’instar de millions d’autres Espagnols, pauvres
    avec décence. Une voiture, un appartement : le pouvoir franquiste puis la
    transition démocratique ont assis leur légitimité sur une fragile sécurité
    matérielle. Hormis ces éléments tangibles, Manuel Vilas déplore le fait que
    ses parents ne lui aient légué aucune histoire familiale, aucun secret ni
    aucune légende, car cette ignorance le prive de racines.

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