Pour suivre notre actualité, les rencontres d'auteurs, les ateliers, les coups de coeur... abonnez-vous à la newsletter de La Grande Ourse !

 

Lettres (Tome 2-1880-1910), 1880-1910
EAN13
9782070707652
ISBN
978-2-07-070765-2
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Du monde entier
Nombre de pages
456
Dimensions
24,1 x 15,2 x 3,1 cm
Poids
567 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Fiches UNIMARC
S'identifier

Lettres (Tome 2-1880-1910)

1880-1910

De

Traduit par

Autres contributions de

Gallimard

Du monde entier

Offres

Ce tome (1880-1910) recouvre les trente dernières année de la vie de Tolstoï, années de déchirement et de luttes spirituelles qui eurent de
profondes répercussions sur son art. Les lettre de cette période peuvent se partager en trois catégories. La correspondance avec la famille est très copieuse, car Tolstoï, supportant mal l'agitation de Moscou où le couple s'est installé pour l'éducation des enfants, fuit le plus souvent qu'il peut à Iasnaïa Poliana, le domaine familial, d'où il exhorte sa progéniture à mener une vie selon son cœur. Il trouve ses fils bien dissipés et ses filles ridiculement désireuses de se marier. Avec Sofia, les relations sont de plus en plus difficiles ; Tolstoï, avec une pathétique obstination, tente par lettres interposées d'analyser la situation et d'y porter remède. Il y a les lettres aux confrères écrivains et aux amis de longue date, comme le poète Fet ou le philosophe Strakhov, avec qui Tolstoï s'entretient de littérature, de philosophie ou de morale. Et les amis nouveaux, en particulier Vladimir Tchertkov, aristocrate converti au tolstoïsme, devenu l'intransigeant disciple et le confident du maître, torturé par son impuissance à mettre en accord sa vie et ses convictions. Tolstoï, à mesure que son autorité morale s'accroît, est de plus en plus sollicité. De toutes parts, les lettres affluent, signées aussi bien de Gandhi ou Bernard Shaw que de centaines d'inconnus de toute condition sociale ; et Tolstoï répond inlassablement pour expliquer sa pensée, donner son sentiment sur les grands événements du monde, apporter son soutien aux causes qui éveillent sa sympathie : aide aux victimes de la famine et aux victimes de pogromes, défense des Doukhobor, dissidents religieux du sud de la Russie et objecteurs de conscience. À quatre-vingt-deux ans, Tolstoï prend la décision qu'il avait retardée si longtemps : il s'enfuit de chez lui. Surpris en route par la maladie, il meurt le 7 novembre 1910 dans la maison du chef de gare d'Astapovo. Sa dernière lettre à ses enfants est datée du 1ᵉʳ novembre.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Léon Tolstoï
Plus d'informations sur Bernadette Du Crest