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L'écologie kidnappée
EAN13
9782130630708
ISBN
978-2-13-063070-8
Éditeur
Presses universitaires de France
Date de publication
Nombre de pages
354
Dimensions
19 x 12,5 x 1,6 cm
Poids
319 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Cet essai commence par décrire la naissance de l’écologie dans le cadre du darwinisme, ainsi que son développement scientifique au XXe siècle, sans négliger les tentatives de détournement idéologique qui ont sous-tendu son histoire tout du long. Puis on confronte la multitude de savoirs qui se concurrencent dans le rapport entre l’écologie scientifique et l’écologisme politique, dont l’action parasitaire d’une connaissance morale se substitue à l’analyse rationnelle : plusieurs supports névralgiques sont abordés, dont les OGM.

Pour finir, l’accent est mis sur la principale victime de ces confusions : l’écologie humaine, à commencer par l’étude des relations sociétés/milieux, dont le développement se révèle complètement bloqué par des convictions métaphysiques véhiculant l’image trompeuse d’une prétendue « place de l’homme dans la nature ».

Docteur en biologie et en anthropologie, Georges Guille-Escuret est directeur de recherche au CNRS (Centre Norbert Elias, Marseille). Il a utilisé sa double formation pour préciser les conditions méthodologiques d’une coopération durable entre l’écologie et les sciences sociales. Il a publié plusieurs essais visant à dépasser les confusions supportées par des lignes de démarcation houleuses : nature/culture, évolution/histoire. Les trois volumes de sa récente Sociologie du cannibalisme (Puf, 2010-2013) visaient ainsi à clarifier ces questions sur un support idéologiquement épineux.
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