Pour suivre notre actualité, les rencontres d'auteurs, les ateliers, les coups de coeur... abonnez-vous à la newsletter de La Grande Ourse !

 

La Grande Ourse *.

21,90
Conseillé par (Libraire)
12 mai 2020

Un bon polar

J'avais adoré le premier roman du britannique M.J. Arlidge "Am Stram Gram", un vrai thriller et j'ai pris beaucoup de plaisir avec A cache-cache qui se lit vite et facilement.
L'auteur sait parfaitement décrire des espaces clos, oppressants. Cette fois, son enquêtrice fétiche, Helen Grace, se retrouve enfermée dans une prison pour femmes où va se produire une série de meurtres horribles.
Il joue efficacement avec tous les codes du polar noir et établi, en même temps, un état des lieux désespéré des conditions de détention dans les prisons du Royaume-Uni. Les chapitres très courts donnent du rythme. Quelques clichés dans l'écriture (ou la traduction ?) mais un polar addictif !

Vanessa

Conseillé par (Libraire)
27 avril 2020

Un immanquable !

Le saviez-vous ? Ce petit bijou est paru en poche récemment !
Il n’y a plus aucune excuse pour se lancer dans « La forêt de Hokkaido » de Eric Pessan aux éditions l’école des loisirs.

Julie a la santé fragile, à cause de cela elle se couche tôt et dort longtemps...
Tous les soirs, … Julie fait le même rêve, elle devient un petit garçon de 7 ans qui est perdu dans la grande forêt de Hokkaido au Japon. Seul, sans à boire ni à manger.
Ce rêve la hante. Qu’est-ce que ce rêve signifie ? Cela semble tellement réel…
Elle va décider de mener l’enquête, jour et nuit ! Qui est ce mystérieux petit garçon ? Comment échanger avec lui ? Que va-t-il devenir ?
Découvrez des personnages attachants et terriblement déterminés !

Lou

1

Azusa Mase

Kana

7,10
Conseillé par (Libraire)
27 avril 2020

Un peu de douceur

Serina va recevoir une lettre d'amour de Mizukawa. Quelle chance ! Cependant lorsque qu'elle veut l'aborder elle se rend compte qu'il est froid, distant et qu'il n'a pas vraiment l'air de s’intéresser à elle... Mais Serina ne se laisse pas abattre et va provoquer son destin !
Derrière sa froideur, se cache un homme gentil, timide et très amoureux.

Une shojo rempli de bonne humeur ! C'est un réel plaisir de lire ce manga où la relation entre nos deux protagonistes avance naturellement sans fioriture, le tout avec une intrigue prenante et un dessin très doux.

Leur relation fera palpiter notre petit cœur tout le long de la série.

Lou

9,70
Conseillé par (Libraire)
24 avril 2020

Passionnant et accessible !

Irvin YALOM situe cette histoire en 1882. Il imagine que Lou Salomé demande au docteur BAUER, médecin renommé fondateur de la psychanalyse, de venir en aide à son compagnon, Friedrich NIETZSCHE, en proie à un grand désespoir.
Les longs entretiens fictifs entre ces deux personnages sont succulents. FREUD, encore tout jeune est également présent dans cette fiction.
De nombreux sujets sont abordés de façon très variée; entre la retranscription du déroulé des entretiens se glissent des extraits de courriers, de journal intime, de rêves. C'est passionnant et très accessible !

Marie

13,50
Conseillé par (Libraire)
24 avril 2020

Pour s'évader, pour (re)découvrir le monde.

On ne présente plus « L'usage du monde », ce livre culte, que des générations ont lu, et relu, depuis sa première publication, en 1963. De juin 1953 à décembre 1954, Nicolas Bouvier et Thierry Vernet parcourent, dans une Fiat 500, plus de 7000 km, de Genève à Khyber Pass, à la frontière de l'Afghanistan et du Pakistan. « L'usage du monde » : le titre dit bien l'ambition du livre. Bien plus qu'un récit de voyage c'est d' un roman d'apprentissage qu'il s'agit, celui de la découverte du monde, et de soi-même : « Un voyage se passe de motifs, Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait ». C'est ce que le voyage a fait ou défait, que raconte « L'usage du monde ».

La beauté du livre tient en partie au temps qu'à mis Nicolas Bouvier à l'écrire : dix ans, c'est à dire le temps qu'il lui a fallu pour nourrir son récit, pourtant déjà riche en lui-même de péripéties, de paysages, de rencontres, pour nourrir ce récit donc, d'un connaissance de l'histoire et de la culture des pays traversés, et faire surgir des images, comme d'une lanterne magique (« Au XVIIe, avec six cent mille habitants Ispahan était capitale d'Empire et une des villes les plus peuplées du monde »), ou mener à l'occasion une méditation, toujours inspirée, sur la richesse et la fragilité des civilisations.

La beauté de « L'usage du monde » tient aussi, on l'a peut-être moins souligné, à l'écriture de Nicolas Bouvier, précise et ample à la fois, chaleureuse surtout, comme l'était sa voix (on peut réécouter cette voix si particulière dans l'émission « Le bon plaisir », que France Culture a consacrée à Nicolas Bouvier en 1996, et qui est un régal. L'émission est accessible sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=xGHXvJTIOco ).

Les gravures de Thierry Vernet, loin de toute volonté d'illustration et d'une grande puissance d'évocation, ajoutent un charme particulier à ce livre, qui, à beaucoup d'égard, reste unique, inoubliable, et irremplaçable.

Jean-Luc